lundi 1 octobre 2012

Le volume du son des voix du NON contre toutes les espèces de despotisme européen va s'amplifier...!

Des réactions de la presse écrite sur l'importante manifestation "anti-Traité européen" organisée par le Front de gauche, une soixantaine d'associations et quelques syndicats réfractaires. Quatre mois après l'élection d'un président de "gauche", c'est du jamais vu sous la Vème République !.


Ce lundi 1er octobre 2012, dans les éditoriaux proposés par des quotidiens nationaux et régionaux,  seul, le quotidien régional Ouest-France, sous la plume de  François Régis Hutin,  préfère passer sous silence le rassemblement anti-traité de dimanche !. L'éditorialiste et PDG de ce grand quotidien a préféré trancher dans le vif du sujet en choisissant la résignation de la France : 

" Une nécessité : adopter le traité "

"...En tout cas, nous n'avons pas honoré nos engagements en nous laissant aller sur la pente fatale d'un endettement considérable qui a miné tout l'édifice. Nous nous en mordons les doigts, aujourd'hui, et certains attribuent à l'Europe la cause des difficultés énormes qui sont les nôtres. Mais les coupables sont bien ces pays, dont le nôtre, qui ont parfois beaucoup triché ; qui, en tout cas, ont cru pouvoir bénéficier du bouclier euro pour vivre au-dessus de leurs moyens...." Extraits de l'éditorial de François Régis Hutin

Vingt ans après, dire qu'il faut entériner ce traité européen (Sarkozy-Merkel-Hollande) au motif qu'il serait identique au Traité de Maastricht de 1992, c'est un peu court pour convaincre les nombreux incrédules en France et en eurozone !. De plus, les médias et les économistes savent très bien que la ratification de ce "nouveau-ancien" Traité européen, c'est accepter l'austérité, la récession économique et le versement "ad vitam aeternam" de plus de 50 milliards d'euros de remboursement d'intérêts par année à des banques privés et à des spéculateurs sans scrupules. C'est aussi se résigner à la croissance de la paupérisation d'une partie importante des populations, dans les 17 pays de la zone euro...


D'autres sons de cloches d'une majorité d'éditorialiste cités sur la "Manifestation anti-austérité" :

Le Républicain Lorrain, Pierre Fréhel : "Que la première grande manifestation d'opposition à la politique du gouvernement Ayrault soit organisée par des partis de gauche est tout sauf anodin. François Hollande aurait bien tort de n' y voir que l'expression d'une colère passagère", et d'ajouter : "Lui qui s'était engagé à réenchanter le rêve français paie aujourd'hui les conséquences d'une promesse ambiguë".

La République du Centre, Jacques Camus : cette "marche populaire relayée par des partis de gauche, des syndicats et des associations, est un vrai caillou dans les godasses de l'exécutif". Et de délivrer un "carton rouge adressé au gouvernement".

Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Pascal Coquis :  "François Hollande vient de se faire déborder par la gauche, c'était à prévoir", et d'ajouter "Pour le chef de l'Etat, c'est évidemment là le pire des scénarios. Lui qui entendait symboliser le changement incarne désormais, pour une partie de son électorat et même de sa base, une sorte de continuité avec le précédent gouvernement".

Libération, Nicolas Demorand  n'a pas tort de dire que ce mouvement "trouvera, à coup sûr, un écho au-delà des troupes du Front de gauche

L'Humanité, Patrick Appel-Muller trouve que cette protestation  est "une première [et une grosse !] pierre posée pour faire barrage à l'austérité"

La Charente libre, Dominique Garraud rejoint la grosse majorité des éditorialistes en faisant ce constat : "la mobilisation pour cette première manifestation de la gauche de la gauche depuis l'élection de François Hollande est loin d'être anecdotique"

Dans le Figaro, le député PC du Puy-de-Dôme, André Chassaigne ne veut pas entendre parler de la loi organique : il "confirme qu'il n'a pas l'intention de faire d'obstruction parlementaire sur la loi organique qui inscrira le traité européen dans la loi française", «Pas question de faire de la sémantique et de déposer des amendements puisque nous rejetons en bloc le traité
Puisque que certains médias reprennent certains organismes de sondages qui assurent que les français sont majoritairement pour ce Traité européen, alors pourquoi  le président François Hollande n'a pas recours au référendum ?. C'est l'unique moyen de redonner un peu de crédibilité et de confiance au Gouvernement !.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Traité européen Merkel-Sarkozy

Un illustre gaulois a dit :

" Quoi de plus normal! Ce traité maltraité par les allemands contre les français et adopté par les "sans culotte" ne peut plus être soumis à référendum, ce serait enfin faire passer les politiques pour des nuls et à juste titre !, mais si la teutonne est réélue, le traité sera battu par son initiateur!

Si l'euro dégage, l'europe aussi et les pays de l'est ne seront plus à nous pomper le sang !."

C.C.