Et si l'on y ajoute la fraude fiscale :
Ce week-end, René Dosière, député PS de l'Aisne, spécialiste des finances publiques, il jette un pavé dans la mare dans le JDD : « Une meilleure gestion locale permettrait d'économiser « autour de 18 à 20 milliards d'€uros »
Les [trop nombreux] élus des Collectivités locales sont beaucoup trop dépensiers !. Selon cet expert, en 10 ans (1998-2008), « les dépenses des collectivités locales flambent en matière d'investissement et de personnel. Les effectifs globaux ont progressé de +200% dans les communautés de communes et de +55% dans les mairies ». Plus surprenant : « Lorsque les communautés de communes créent un emploi, les communes n'en suppriment pas ».
Toujours selon le député PS, René Dosière, « il y a encore trop de ministres »....Pour plus de transparence et de justice, « il faut absolument élire les conseillers communautaires au suffrage universel pour qu'ils soient les patrons du bloc communal ».
Monsieur le député René Dosière a le courage de s'attaquer aux privilèges sénatoriaux !. Il propose de supprimer la réserve parlementaire pour les sénateurs, mais pas pour les députés [choquant, pas choquant ?]
[Il existe une opacité consensuelle dans la répartition des montants de cette réserve parlementaire !. Ils peuvent varier de 100 000 à 6 Millions d'€uros par an, selon les fonctions occupées au Sénat ou à l'Assemblée Nationale !. En son temps, Charles de Courson (Nouveau Centre), vice-président de la commission des finances aurait dit dans Sud-Ouest : «Depuis que je suis ministre, financièrement, c'est dur. Parce que quand j'étais député, il y avait l'IRFM. Et je me la mettais dans la poche !» ]
René Dosière fait un constat sans appel : "les sénateurs s'en servent souvent pour acheter des voix, pas les députés. Un sénateur a entre 300 et 2.000 électeurs, qui sont pour la plupart des maires de petites communes. La tentation est forte d'accorder çà et là une subvention pour s'assurer un renouvellement de mandat".
Ce député PS va jusqu'à prendre en exemple sa propre situation d'élu. « Je distribue en moyenne 40 000 € par an à raison d'un millier d'€ par projets. L'impact est faible, car j'ai plus de 70 000 électeurs »...
L'amendement du PS Michel Charasse de 2002 est toujours d'actualité : « La défiscalisation de l'IRFM qui interdit au fisc et à la Cour des comptes un droit de regard ! ».
Pour conclure dans le dernier rapport de la (CTVP) Commission pour la
transparence de la vie politique, l'enrichissement personnel pour une mandature d'un élu peut aller de 1400 à 200 000 €uros. L'Assemblée Nationale ne demande aucune restitution d'un éventuel excédent de l'indemnité représentative de frais de mandat, IRFM !
Vendredi dernier, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, (parlant au nom du président Hollande et du premier ministre Ayrault), elle a révélé un aperçu de la politique du « changement, c'est maintenant » : la suppression des 10% d'abattement d'impôts pour « frais professionnels », etc... !
Depuis le 6 mai dernier, vous sentez-vous déjà trahis ?
Le saviez-vous ?. Auriez-vous élu un proche des idées associationnistes françaises portées par Fourier et Louis Blanc et outre-Manche, par l'anglais Owen ?. J'apprécie les écrits de Saint-Simon par certains côtés mais, pas jusqu'à cautionner cette socialisation étatique et, encore moins le fédéralisme de ces associations !.
Avant que François Hollande ne soit élu président de la République, il criait à la cantonade que l'on était riche au-dessus de 4 000 euros net par mois. Maintenant qu'il a accédé aux responsabilités, il faut qu'il confirme qu'un retraité est riche à partir de 1 400 euros net par mois ?.
" Leur niveau de vie n’a-t-il pas rattrapé, voire dépassé celui des actifs? Leur pension, qui flirtait en 2010 avec les 1300 € par mois, a bondi de 18% en six ans. De plus, 70% d’entre eux sont propriétaires de leur logement et ils sont à la tête d’un patrimoine confortable ". Pour être complet sur ce dossier brûlant, la présidence de la Cour des comptes est présidée par le socialiste Didier Migaud !.
Nos trop nombreux parlementaires français et européens cherchent-ils à faire comme pour la mutualisation des dettes souveraines des Etats de l'Eurozone ?.Avec l'arrivée d' associationnistes, faut-il y voir un signe d'une éventuelle mutualisation des salaires, des pensions et des retraites de leurs administrés ?
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr
1 commentaire:
«Vingt ans après Maastricht, les Français doutent toujours :
Mauvaise nouvelle pour Bruxelles - et pour François Hollande.[...] La plupart des réponses confirment ce rejet grandissant à l'égard du projet fédéral européen. Au moment où la question d'un pas supplémentaire vers l'interdépendance paraît s'imposer, à la demande d'Angela Merkel mais surtout pour confirmer les engagements pris par la Banque »
http://t.co/4uem82L1
Enregistrer un commentaire