Le peuple est souverain ?
Et les populations des 17 pays de la zone euro ne seront pas consultées ?
Le commissaire européen Michel Barnier s'exprimait dans la journal Libération de vendredi : Sic : « L'Europe a beaucoup fait en peu de temps pour corriger les faiblesses accumulées depuis dix ans... notamment en créant une union économique à côté de l'union monétaire. [...] Maintenant, il s'agit d'aller vers une fédération européenne, car la crise a montré qu'on ne pouvait pas s'en sortir tout seul. [...] Le temps nous est compté: d'ici à 2016 l'Union devra s'être transformée en une fédération des Etats européens dans laquelle les nations mutualiseront leurs destins sans effacer leur différences. [...] Il y a environ 6000 banques dans la zone euro et elles doivent toutes êtres soumises à la supervision de la BCE.»
Débats parlementaires très instructifs
Thèmes : 1962-1964, la Présidentialisation de la Ve République
Paru au Journal officiel du 5 octobre 1962
« Paris, le 2 octobre 1962,
« Monsieur le président,
J’ai l’honneur de vous communiquer le décret par lequel j’ai décidé, sur proposition du Gouvernement, de soumettre un projet de loi au référendum, conformément à l’article 11 de la Constitution. Ce projet de loi est annexé au décret. Ces textes seront publiés demain au Journal officiel.
« Veuillez croire, Monsieur le président, à ma très haute considération.
« Signé : CHARLES DE GAULLE. »
DISCUSSION SUR UNE MOTION DE CENSURE
....[...]
M. le Premier ministre. [Georges Pompidou]Cette souveraineté ne peut être abdiquée. Autrement dit, le peuple ne peut en aucun cas s’en dessaisir dans des conditions telles qu’il lui soit impossible de s’en servir s’il le juge nécessaire. A une époque où la souveraineté, dans notre droit constitutionnel, s’exerçait uniquement par délégation au Parlement, c’est en vertu de ces principes que le pays a condamné le dessaisissement de 1940 au profit du maréchal Pétain.
Dans notre Constitution, l’article 3 prévoit que le peuple exerce sa souveraineté par deux voies : par ses représentants et par le référendum. "[...]
Monsieur Raymond Réthoré :
[...]Ce serait aussi faire une singulière injure au peuple, peut-être le plus sensible au monde en ce qui touche les droits du citoyen et chez qui est né la liberté, que de le déclarer incapable de faire un choix qui ne serait pas néfaste pour cette liberté au nom de laquelle, tant de fois au cours de notre longue histoire, il a dressé des barricades sur lesquelles les meilleurs parmi ses enfants sont morts lorsqu’étaient singulièrement silencieux les notables qui, aujourd’hui, élèvent la voix avec tant d’éclat. (Applaudissements au centre et à gauche.)
Je veux dire tout haut ce que certains ne veulent pas avouer en public, mais ce dont ils conviennent entre eux. Ils n’estiment pas le peuple assez instruit, assez sûr de son jugement, ou même assez intelligent pour élire le Président de la République. (Très bien ! très bien ! à gauche et au centre.)
Au centre. C’est cela la vérité.[...]
Nicolas Dupont-Aignan a dit :
Captage d'écran TV du 17.04.2012
" Les peuples d'Europe ne sont pas interchangeables.
un Allemand ne payera jamais les retraites des Grecs et tous les Siciliens n'iront pas travailler à Hambourg ! " N.D-A
" La réconciliation franco-allemande ou la création d'Airbus ou d'Ariane n'ont pas eu besoin de l'euro ! " N.D-A
Pour les plus de six millions d'électeurs français en manque d'infos , des populistes comme ils aiment à le dire à longueur du temps, nos journalistes et nos politiques :
Propos de Florian Philippot (FN) sur iTélé, ce vendredi 3 août
"Notre salut ne viendra pas de Mario Draghi, un ancien salarié de Goldman Sachs", a-t-il commenté sur les résultats de la réunion de la BCE,
"On va encore saigner l'armée française", a-t-il déploré au sujet des 7.000 suppressions de postes prévues dans le budget 2013.
Sur la Syrie, il s'est opposé à une nouvelle intervention militaire étrangère comme en Libye, ce qui risquerait "d'installer les islamistes au pouvoir".
Sources : iTélé et AFP-Boursorama :
Wilkipedia : Nathalie Kosciusko-Morizet
lors d'un meeting UMP, en mars 2010
lors d'un meeting UMP, en mars 2010
"L'ancienne ministre, Nathalie Kosciusko-Morizet, désormais candidate à la présidence de l'UMP, estime que la consigne "ni FN ni Front républicain" est une "position défensive".
Nathalie Kosciusko-Morizet assume dans une interview aux "Echos" publiée vendredi 3 août, être pour le Front républicain "...
http://t.co/fZZzBEP0 NKM
" Il est une catégorie d'opposants sur lesquels il faut nous attarder, ce sont les dirigeants de la CEE. Cette bureaucratie est devenue non par vocation mais dans les faits, une machinerie gigantesque orientée uniquement vers la satisfaction matérielle de ses membres."... M. de Poncins
" Il est une catégorie d'opposants sur lesquels il faut nous attarder, ce sont les dirigeants de la CEE. Cette bureaucratie est devenue non par vocation mais dans les faits, une machinerie gigantesque orientée uniquement vers la satisfaction matérielle de ses membres."... M. de Poncins
Tocqueville Magazine
LE FLASH
LE FLASH
LUNDI 23 JUILLET 2012
LA CROISSANCE ASSASSINEE
Les politiques dans le monde occidental versent des larmes sur la croissance perdue. Tout en pleurant, ils font le nécessaire pour la tuer. En France, cette situation ubuesque se traduit par le Tsunami fiscal en préparation, comme si le nouveau pouvoir voulait se tirer une balle dans le pied.
Les détails remplissent les journaux : la chasse contre les riches, les entreprises et, aussi, les pauvres est ouverte perpétuellement, avec 7 milliards et sans doute bien plus. La destruction de l'économie est aggravée par deux faits. Cela dure depuis de longs mois ; le candidat Hollande, suivant d'ailleurs en cela les pratiques du président Sarkozy, n'a pas caché sa volonté super taxative. Il s'est ajouté un autre fait : l'évolution permanente de la menace ; dans les médias, tous les jours cela bouge ; l'idée de taxer les entreprises qui auraient l'audace de verser des dividendes a été lancée ! La bougeotte fiscale détruit l'économie depuis longtemps, il vient maintenant s'ajouter la bougeotte dans les idées, le tout annonçant de formidables usines à gaz administratives.
Nous affirmons tranquillement qu'il y a une solution que nous nommons : le gel fiscal total (GFT).
Le plus tôt possible, le président annoncerait que la fiscalité française est gelée en l'état, quel qu'il soit, pour tout impôt quel qu'il soit, provenant de toute autorité que ce soit. Plus rien ne devrait bouger. Ceci pour un an et peut-être davantage.
Le terme de « total » a beaucoup d'importance. Très nombreux sont ceux qui veulent réformer la fiscalité comme s'il existait de bons et de mauvais impôts et comme si cette forêt vierge était réformable ; tous les impôts sont mauvais : si l'on touche au moindre détail, sous la pression d'untel ou d'untel, on rencontre une tâche impossible.
LES EFFETS
Le premier résultat immédiat et fulgurant serait le démarrage de la croissance. Cette croissance que l'on prétend à tort chercher puisqu'on l'assassine, apparaîtrait enfin.
Les entreprises qui stoppaient toute évolution dans l'attente terrifiée du Tsunami pourraient recommencer à investir et à embaucher. Certes, elles devraient supporter encore le poids de la fiscalité antérieure et des charges sociales et s'accommoder des multiples entraves des kilos de papier du code du travail. L'observation permet de penser que les entreprises qui n'ont pas été détruites par les pouvoirs précédents ou chassées hors de France ont montré leurs qualités intrinsèques. Il est plus que probable que le GFT sera un moyen fabuleux de reprendre leur ascension dans la stabilité du côté de la fiscalité
L'effet s'étendrait inévitablement aux personnes privées, paralysées aussi par le Tsunami approchant qui les menace cruellement dans leurs futurs investissements et leurs successions. Certes, les plus riches ne reviendront pas. Toutefois le mouvement qui, depuis des mois, fait le délice des paradis fiscaux serait considérablement freiné et peut-être inversé. Les jeunes talentueux qui, trop souvent, ont tendance à partir n'auraient plus de raison de le faire.
Sur le plan international, le nouveau pouvoir, hormis de belles photos, a été accueilli avec perplexité. Alors que tant de pays se réforment, il n'a pas caché son intention de gaspiller l'argent qu'il n'a pas : les voisins rient sous cap en attendant qu'il se plante d'une façon ridicule. Si, malgré toutes les difficultés que nous allons évoquer, il proclamait et réalisait le GFT, il atteindrait d'un coup la stature internationale qui lui manque à présent.
LES OPPOSANTS
Ils seront nombreux, tant le sont les personnes droguées à la dépense publique et aux impôts qu'elle implique. Dans cette occurrence, le président, indépendamment de ses qualités propres qui sont grandes, a une arme de dissuasion massive : il dispose de la totalité des pouvoirs, ce qui est très rare. Il faudrait aussi expliquer que la croissance vigoureuse attendue serait telle qu'elle pourrait parvenir à payer les folies habituelles, comme le train de vie fastueux des 38 ministres et de leur suite.
Il est une catégorie d'opposants sur lesquels il faut nous attarder, ce sont les dirigeants de la CEE. Cette bureaucratie est devenue non par vocation mais dans les faits, une machinerie gigantesque orientée uniquement vers la satisfaction matérielle de ses membres. Elle a créé au fil du temps un carcan juridique capable de stopper tout ce qui déplaît aux dirigeants. Les arguments aussi ne manqueront pas pour la faire fléchir car l'échec économique de la CEE est patent et tragique pour les populations.
LES ECONOMIES
Pas question évidemment de proclamer le GFT sans faire des économies.
Saluons pourtant au passage l'effet Laffer, du nom de cet économiste qui avait remarqué que trop d'impôt tue l'impôt. Toutefois, il serait déraisonnable de compter uniquement sur lui. Remarquons cependant que l'observation de l'effet Laffer est une confirmation de ce qui pourrait se nommer l'effet GFT : tout allègement d'impôt crée de la richesse laquelle améliore les recettes fiscales des impôts restants.
Il importe donc bien que le pouvoir engage des économies. Celles-ci doivent être massives et auront des conséquences positives et immédiates sur la trésorerie de l’État.
Par les soins successifs des gouvernements depuis décennies, l’État remplit 70% de la sphère économique. Ils ont créé d'innombrables administrations inutiles et amplement subventionnées. Si le pouvoir manque d'idées pour inverser totalement la tendance, il existe dans la sphère privée de nombreux experts à ce sujet.
L'urgence est telle qu'il n'est jamais trop tard pour éviter la catastrophe inévitable et qui commence à se mettre en place. Le capitaine a voulu et obtenu étonnamment la totalité du pouvoir. Il est seul à la barre. Saura-t-il se hisser à un niveau supérieur ce qui veut dire en fait, saura-t-il échapper à la pensée unique et tout miser sur les entreprises seules capables de créer un ouragan de richesses pour tous ? Le proche avenir nous le dira.
Michel de Poncins
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr
1 commentaire:
Aux Accroche-coeurs angevins, il faudra s'accrocher à la vie d'artiste et digérer cet affront monarchique
« Insolite. Le Barreau d’Angers plaidera la restitution des Joyaux de la couronne d’Angleterre » titre Ouest-France du 5 août 2012
Trois ténors du barreau angevin seraient-il en manque de plaidoiries ?.
Soyons fous jusqu'au bout, Georges Courteline avait bien écrit : «Jésus a bien pardonné à la femme adultère parce que ce n'était pas la sienne».
Joyaux ou pas, entrons dans la danse et soutenons nos 3 plaideurs angevins !.Où vont-ils s'affronter nos avocats du diable anglais et français ?. Le Kiosque du jardin du Mail serait-il un lieu propice ?. Il est situé à quelques pas de la Cour d'Appel. Les allées du jardin du Mail peuvent contenir plus de 2 500 personnes. Ces espaces n'ont rien de comparable avec une Salle des pas perdus.
Imaginons que ces spécialistes de la verve adoptent une attitude théâtrale en se défendant à coups d'épigrammes raciniens, ça aurait beaucoup de panache !.
Enfin, je laisse le soin à feu André Malraux cette conclusion :
« Juger, c'est ne pas comprendre, parce que, si l'on comprenait, on ne jugerait pas ».
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