vendredi 15 juin 2012

L'Appel du 18 juin 2012, une fiction de la RTBF et, en 2008, les mises en garde de l'AFUB sont de plus en plus crédibles !.


" Lundi 18 juin 2012 . Les Grecs ont dit m… à l’Europe, Angela prône le retour du mark, c’est la révolution en Espagne, Berlusconi tente un coup d’Etat en Italie et Elio en bouffe son nœud pap’ de désespoir. Tout n’est pas perdu ! Réfugié à Wall Street, SuperEuro lance son appel du 18 juin.
..." par Michel Visart, RTBF info


Afub : « Au-delà de 70 000 euros, les épargnants perdent leurs économies en cas de faillite d’une banque »


L’Association française des usagers des banques croule sous les courriers des particuliers inquiets pour leur épargne mais aussi pour l’avenir du système financier.

Capital.fr : Pouvez-vous rappelez les garanties du système bancaire. Les dépôts des Français sont-ils protégés ?


Serge Maître : Certes il existe bien une loi qui garantit les dépositaires pour les comptes en numéraire (PEL, comptes courants…) et ce jusqu’à 70 000 euros. Mais cette garantie repose sur un fonds doté de seulement 1,8 milliard d’euros, qui serait nettement insuffisant si une grande banque française devait faire faillite. De plus, le montant de 70 000 euros n’est pas très élevé, puisqu’il correspond quasiment au plafond de versement d’un plan épargne logement (PEL). Mais attention, je ne suis pas en train d’envisager la faillite d’une banque, l’hypothèse la plus probable est une multiplication des fusions dans le secteur.

Capital.fr : Imaginons le pire un instant que deviennent les 150 000 euros détenus par un épargnant si sa banque fait faillite ?


Serge Maître : Au-delà de 70 000 euros, vos économies seront perdues. Je conseille donc de ventiler son épargne entre différents établissements bancaires.

Capital.fr : Nicolas Sarkozy n’a-t-il pas déclaré qu’il allait protéger les épargnants ?

http://zen-fiatlux.blogspot.com


Serge Maître : Certes Nicolas Sarkozy a expliqué « qu’il n'accepterait pas qu'un seul déposant perde un seul euro », mais cela n’engage que lui. Il faudrait pour cela que l’Etat intervienne et promulgue une loi, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Evidemment, tous les produits d’épargne adossés de près ou de loin à la Bourse sont risqués et ont perdu de la valeur. Nicolas Sarkozy n’y peut rien. C’est notamment le cas pour la partie des contrats d’assurance vie, investie sur les marchés action. Avec les turbulences, que nous traversons, l’épargnant qui s’est positionné sur ces produits risqués devra attendre 5 à 10 ans pour retrouver sa mise. S’il n’a pas le temps, il doit réorienter son épargne sur des produits sécurisés comme le livret A, le Codevi, le PEL…7/10/2008



Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

Aucun commentaire: