lundi 2 avril 2012

Où sont-ils les plus grands menteurs de notre République, à droite, à gauche, dans l'ensemble du monde politique, dans les médias ?.

Afin de justifier les critiques qui vont suivre, il est utile de se remettre en mémoire cette maxime : Français, n'oubliez jamais que l'inflation dégrade le capital !. [ encore faut-il que les chiffres communiqués par les pouvoirs publics soient le plus près de la réalité. Actuellement, on peut en douter sérieusement !].


En 1947, Maurice Allais, notre seul Prix Nobel d'économie, résumait, en quelques mots, les problèmes actuels, insolubles, des déficits la France et des taux d'intérêts de la dette publique, quand on perdu la maîtrise de sa monnaie :

« Le montant qu'un prêteur doit recevoir pour renoncer à la liquidité que lui procure la monnaie, le prix que prennent en compte investisseurs et épargnants pour déterminer leur demande et leur offre de capital.
La « Règle d'or » attribuée à Phelps : le taux d'intérêt réel le plus favorable est celui qui se rapproche du taux de croissance ».


Dans le quotidien national «Aujourd'hui en France/Le Parisien lundi», Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, [ce Bobo, grand économiste dépensier, comme tout le monde le sait !], il se permet de dire : «...l'arrivée de la gauche au pouvoir serait une catastrophe »?.
Pour la gouverne de notre "cher" ministre de la culture et de la Communication, le trou de la sécu, comme le disent les populistes, en 2002, au début du deuxième mandat de Jacques Chirac, il  atteignait un peu plus de 3 milliards d'€. Fin 2010, ce déficit  de la S.S. frôlait les 24 milliards d'€ [ grâce à la loi TEPA !]

Peut-être aurait-il raison, ce ministre Mitterrand, si la droite française n'avait démontré ses « très hautes capacités » a ruiner la France et les français, en 10 ans ?.
Si ma faculté intellectuelle n'est pas encore trop altérée, j'ai le regret de dire à ce monsieur Mitterrand et, à MM les membres du gouvernement Fillon-Sarkozy que leurs facultés contributives sont totalement disqualifiées face au 1 717,3 milliards d'€ de dette publique de la France. Est-il nécessaire d'en rappeler la progression constante de cette dette française, d'une année sur l'autre ?. Année 2010 + 101,7 milliards d'€, année 2011 + 122,1 milliards, le spectre des émeutes hante nos villes. Après Athènes, Milan, Madrid, Lisbonne, serions-nous, nous français, les prochains émeutiers ?.
A 20 jours du premier tour de la présidentielle, entendre les propos fantaisistes et mensongés dans la bouche de personnalités prédestinées à gérer la France, ça va-t-il faire renaître la survivance de «La Grande Peur  de 1789» ?.
Traité de MAASTRICHT – Règle d'or ?.
Aucun des engagements de la France n'a été respecté depuis 20 ans !. Politiciens de droite ou de gauche, vous êtes tous responsables de cette tragédie économique et financière.
A chaque modifications des traités, les articles 104- Maastricht, 123-Rome et 181-Traité constitutionnel européen 2005 [ le peuple français avait dit NON ], ce texte identique a été reconduit :

« Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

Claude TRICHET, à gauche avec son successeur à la tête de la B.C.E., Mario Draghi
En 1992, il y a 20 ans, le Traité de Maastricht était-il une supercherie politique ?. On peut se poser la question sur cette utopie économique et financière quand on relit son article 104 :

Un taux d'inflation qui ne devait pas excéder de plus de 1,5% celui des trois pays membres ayant les plus faibles taux d’inflation.

Un déficit budgétaire qui ne devait pas dépasser 3 du PIB.[ Règle d'or qui a 20 ans et, que Nicolas Sarkozy veut instaurer ]. A-t-il aussi perdu la mémoire ?.

Un endettement public inférieur à 60% du PIB

B.C.E. + M.E.S. + F.M.I.

Des taux d'intérêts à long terme qui ne devaient pas excéder de + 2 %, celui des trois pays membres ayant les plus faibleLe « Mécanisme européen de stabilité » (MES) est-il une conglomération des doctrines cyniques des Mégariques, des Eléates et de Socrate ?. Cet organisme financier bunkérisé Bruxellois, le 1er juillet 2012, il va débuter sa distribution de milliards d'euros au pays européens surendettés jusqu'à hauteur de 800 milliards auquel s'ajoutera les 374 milliards de prêts du FMI.

Sont-ils devenus fous ?.


En guise de conclusion, ce « beau salmigondis bourré d'inexactitudes » du conseiller spécial de Nicolas Sarkozy lien :


2 commentaires:

boursicoteur a dit…

La zone euro compte-t-elle ses jours ?
L'échéance présidentielle de Nicolas Sarkozy n'a pas été suffisante pour convaincre les marchés financiers internationaux !

AFP : " Grèce : l'échange de dette rejeté par 11 des derniers prêteurs rétifs sur 36"

"Onze des derniers 36 prêteurs privés, porteurs d'obligations de droit étranger, que la Grèce tente de convaincre de participer au plan de restructuration d'une partie de sa dette souveraine, ont persisté dans leur refus de se rallier à l'opération, a indiqué lundi le ministère des Finances.
A l'issue de ces rencontres, 16 ont fait part de leur accord, 11 ont refusé, tandis que sept ont ajourné leur décision...."
Boursorama

Anonyme a dit…

Le mutisme des grands médias Français est un véritable scandale européen

En Espagne, le projet Euro Vegas, future zone de non droit, subventionné par la BCE

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3232