Ce n'est pas d'aujourd'hui que sur ce blog, il en a été question de l'escalade de la montée constante de la dette publique !. Bien avant la crise de 2008, les finances publiques étaient déjà, très mal en point !. Nicolas Sarkozy a fait le reste !.
Dimanche prochain 6 mai, avant d'aller déposer votre bulletin dans l'urne, je vous invite à lire ce qui suit et, à cliquer sur le lien du Sénat, au bas de cette page. Notre dette, il faudrait mieux parler de nos dettes cachées, etc... !. Sachez que voter pour l'un ou pour l'autre des deux candidats, l'heureux élu président va se retrouver devant une montagne de dettes et d'énormes déficits publics qui ne cessent de croître !. Sans planche à billets, notre modèle social va exploser et, qui en fera les frais en premier, les classes moyennes, pardi !.
L'ÉTUDE SUR LA DETTE PUBLIQUE 1996-2000, SES
CONTREPARTIES ET SES PERSPECTIVES D'AVENIR
II. DES PERSPECTIVES LOINTAINES DE RÉSORPTION DE LA DETTE PUBLIQUE LIÉES À LA CROISSANCE
A. LES PERSPECTIVES : QUELLE ÉCHÉANCE POUR UN RETOUR À L'ÉQUILIBRE DES FINANCES PUBLIQUES ?
"A l'occasion du Conseil « ECOFIN » de Madrid du 20 juin 2002, ont été adoptées les « grandes orientations de politiques économiques » (GOPE) pour 2002, ensuite entérinées par le Conseil européen de Séville.
La France a obtenu qu'il soit indiqué que les comptes publics des Etats membres doivent être « proches de l'équilibre » en 2004, contre « en équilibre » selon la version initiale du texte. [...] ( 10 ans se sont écoulés et, ce sont toujours les mêmes au pouvoir !)
L'hypothèse d'un retour à l'équilibre en 2004-2005 repose donc sur des hypothèses de croissance favorables. Cette croissance est nécessaire pour que la France puisse mener à bien, par une maîtrise des dépenses publiques, la réduction de son déficit structurel sans effet récessif. Une détérioration des perspectives de croissance pourrait en revanche conduire à un report de l'équilibre à 2007. En effet, les estimations usuelles des effets d'une croissance inférieure d'un point à celle prévue mettent en évidence une dégradation des recettes de l'ordre de 0,43 point de PIB...." ( ça pourrait prêter à sourire, si la situation économique et financière de la France n'était pas à l'agonie !)
« B. LA DETTE : OBJECTIF 2030?
Le rapport précité déposé par le gouvernement pour le débat d'orientation budgétaire 2002 indiquait que « pour dégager des marges de manoeuvre pour l'action publique et se préparer au futur choc démographique, on peut estimer qu'il conviendrait d'effacer progressivement le triplement du poids de la dette publique dans le PIB intervenu depuis 1980, et le ramener à 20 points de PIB à l'horizon 2020. Ce schéma suppose l'équilibre des finances publiques à partir de 2004 ».
En réalité, le graphique joint montrait que le retour du poids de la dette à 20 points du PIB n'était possible qu'en 2025. »....
[...]" Les engagements hors-bilan : des dettes cachées
La présente étude démontre combien sont flous les contours de la dette publique. En particulier, la dette du secteur public est élevée et mal cernée.
La seule dette financière des entreprises du secteur public comptabilisée par le ministère de l'économie et des finances dépassait 130 milliards d'euros en 2000, soit environ 9 % du PIB. Cette dette n'est pas prise en compte dans la dette publique puisque le SEC 95, qui constitue la doctrine européenne en matière de déficit et de dette, considère que sont exclues du champ des administrations publiques toutes les unités marchandes, y compris celles contrôlées par l'Etat, dont les ventes couvrent plus de 50 % des coûts de production. Pourtant, l'exemple de la crise du Crédit Lyonnais démontre que l'Etat doit parfois assumer les engagements de certaines de ces entreprises. Les structures de défaisance du Crédit Lyonnais ont ainsi été classées en organisme divers d'administration centrale (ODAC) et leur dette réintégrée dans la dette publique. [...]
Et ron et ron, petit eurobond,
Le peuple vous accusera,Et ron et ron, petit eurobond,
D'avoir spolié sa dot
Au profit des allemands,
Au profit des allemands
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