dimanche 12 février 2012

A ANGERS, il manquait du sel ...?. Jeudi soir, rue du mail, il n'en manquait pas de sel !. "A Le Mufle" ce quolibet aurait fait lever le camp à un homme de loi ?.

La Loire à La Bohalle
A  ANGERS, ces temps-ci, quelqu'un m'a dit qu'il manquait de sel ...?. Jeudi soir, rue du Mail, les échanges verbaux n'en manquaient pas de sel !. 

Un conseiller de la minorité, Emmanuel Capus, membre du parti présidentiel et, proche du sénateur UMP-président du Conseil général, il a osé parler de "parachute doré" à propos du régime indemnitaire du président d'ALM, Jean-Claude Antonini. Accusation appuyée par son homologue féminine, Caroline Fel qui, elle dénonçait " des petits arrangements entre cumulards " !. Ce qui lui a valu cette réponse cinglante du président d'ALM  " Vous êtes un mufle, M. Capus ". Ce quolibet fait lever le camp à cet  homme de loi ?.
Du Syndicat mixte de la rue des Arènes en 1977 à ALM de la rue du Mail en 2012, les mufleries ont souvent été une spécialité angevine !. Ce ne sont pas le " roi " Jean, ni le grand argentier qui le contrediront.


Le soir de cette "muflerie" à ALM, le grand argentier, l'adjoint au maire, André Despagnet, il a dit qu'il a toujours dans le collimateur les énormes injustices des impôts locaux !. Après les avoir surveillées de loin pendant 35 ans, on va donc assister à une surveillance rapprochée !. Il aurait donc trouvé un allié de "poids" en la personne de Francis Stéphan, D.G. du Val de Loire et, tout récemment du Toit Angevin, si j'en crois  le Courrier de l'Ouest de samedi 11 février 2012, page 6. Il est mentionné que "le logement social est surtaxé" [...] "L'absence de révision générale des bases pèse inévitablement sur les ménages modestes qui occupent ces grands ensembles....La taxe foncière qui a cru "de manière exorbitante" est répercutée indirectement sur les loyers. Elle impacte aussi l'entretien du patrimoine. " Au final, c'est toujours le locataire qui paie la note ", dénonce Francis Stéphan, par ailleurs président de l'Association nationale des directeurs de sociétés d'HLM ".

Jules Renard :
"On peut parler naturellement et faux"


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Session plénière du Parlement européen
Début le : 13/02/2012 - Fin le : 16/02/2012

Lieu : Strasbourg

Conférence-débat : L’Italie de Monti : un retour à l’Europe ?
Début le : 14/02/2012 à 18h30
Conférence-débat organisée dans le cadre des rendez-vous Géopolitiques avec l'Iris, en partenariat avec la Maison de l’Europe [à Paris]

Conférence-débat "Comment construire une zone Euro solidaire"
Début le : 16/02/2012 à 18h30
Dans le cadre du cycle de débats préparatoires des Etats Généraux de l'Europe (EGE), la CFDT, la Maison de l'Europe et Notre Europe organisent cette conférence-débat intitulée : Comment construire une zone Euro solidaire ?

2012, sera l'année des réveils cruels. Fini, terminé de rêver, chacun d'entre-nous doit se mobiliser et prendre à bras le corps, les problèmes dont nous dépendons tous. Partant du principe que personne n'a montré la capacité à les résoudre, unissons-nous et que toutes et tous, retroussons-nous les manches.

Et si la Grèce servait de test de résistance pour la suite des évènements dramatiques qui s'annoncent à l'échelle de la zone euro ?. 

La fatuité de nos gouvernants successifs nous ont bercé d'illusions. Il n'est plus possible de continuer à faire confiance à des politiques qui passent leur temps à mentir à leur peuple. La vertu de ces gens-là n'existe que dans leur jargon politique

Pourquoi en est-on arrivé à cette dramatique situation ?

La doctrine de la Commission européenne, c'est la mise en place de l'état de droit néo-libéral. C'est la confiscation par le privé d'un maximum de biens et de services publics. Ces sociétés privées ont pour but de dégager des profits de plus en plus élevés, de rémunérer leurs actionnaires en chargeant la mule de l'Etat et des collectivités locales

Monopole public devenu monopole privé, une infamie européenne soutenue par le Conseil constitutionnel et le Conseil d'Etat !

Les traités européens ont condamné les pays de la zone euro à leur perte d'autonomie et au délitement des services publics. La privatisation des banques publiques françaises en 1973 leurs a permis de créer un monopole privé bancaire, bénéficiant toujours de la garantie de l'Etat en cas de défaillance !. Ces banques ne font appel aux banques centrales qu'en cas de besoin de refinancement. A cette occasion, il faut savoir que l'Etat a spolié tous les français !.

 
En ces temps de vaches maigres, le retour aux régies dans nos collectivités locales, c'est une urgence financière pour tous. Doit-on tolérer encore longtemps que des sociétés privées gèrent les déficits des biens publics et des services publics depuis des dizaines d'années?. Leur crédo, c'est , d'abord, rémunérer leurs actionnaires et dégager des profits !.

La gestion déléguée [ concession, affermage (STUDA), régie intéressée, délégation de service publique (COTRA-KEOLIS-IRIGO ], elle s'est professionnalisée au fil des années. Si j'étais mauvaise langue, je dirais que ces sociétés privées coûtent de plus en plus cher aux contribuables et aux collectivités locales. Il faut bien rémunéré les actionnaires de ces sociétés. Celui qui n'est pas du métier est totalement dépassé par l'opacité de la gestion de ces différentes sociétés et de leurs filiales. Ces créations de filiales servent à noyer le poisson aux yeux du fisc. CQFD : une méthode parmi d'autres pour soustraire certains bénéfices aux yeux de Bercy !. Ces grands groupes sont en position de force, du moins c'est ce qu'en croît les élus locaux ?. Par le biais de leurs lobbys et par leurs propres réseaux financiers, ils exerçent de fortes pressions sur les autorités organisatrices et surtout sur le législateur. Si l'on prend les transports publics urbains, la concurrence est quasi nulle et, les ententes entre ces trois groupes pour obtenir la prolongation d'une concession, c'est un secret de polichinelle.

La Loire charrie ses blocs de glace sous le pont de St Mathurin, ce dimanche après-midi

Souvenons-nous, c'était au temps où François Bayrou s'opposait à la vente de notre réseau autoroutier. Et alors me direz-vous ?. Ce n'était qu'un effet de manches, encore une fois, car depuis, la capitalisation privée a pris de la hauteur à Air France, aux Aéroports de Paris...et, l'ouverture à des capitaux privés dans le secteur des Autoroutes ( de l'Est, du Nord , du Sud...), elle n'est pas en reste !. Au lieu de réfléchir à investir dans l'innovation rentable, l'Etat et les collectivités locales ont axé leurs investissements sur la création de biens et de services publics, tous déficitaires et, à la gestion très coûteuse. Depuis les années 1985,  Les privatisations de nos entreprises publiques, parfois bénéficiant de la bénédiction syndicale, ont été une belle aubaine pour l'expansionnisme des délégataires. De Jacques Chirac à François Mitterrand et Nicolas Sarkozy, les privatisations se sont multipliées [ Saint-Gobain, TF1, la Société Générale, Havas, Matra, Suez, Elf-Aquitaine. Rhône-Poulenc, Renault Total, Crédit lyonnais, France Telecom, Péchiney, Crédit lyonnais, Thomson, Bull, etc...

La vision de Jean Roux, ce commissaire aux comptes, financier international et historien, lauréat du Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables, elle me semble réaliste, quoique son idéalisme syndical m'apparaît peu convaincant !.

L'Etat, un piètre négociateur
C'est Jean Roux qui l'écrit « les privatisations réalisées depuis 1987 auraient été bradées à moitié de leur valeur. Entre 1984 et 2002, ces privatisations ont rapporté 90 milliards d'€uros à l'Etat. Selon ses estimations, elles auraient dû rapporter deux fois plus !.»
Nombreux spécialistes estiment que "ce sont les fondements mêmes de notre société, aussi bien politiques que sociaux qui sont menacés"
Le journal Le Monde nous rappelle qu'en 2008, le déficit commercial de la France était de 56 milliards . En 2011, il est de 75 milliards !. En 2012, le déficit budgétaire de la France s'élèvera à 85 milliards !. "la charge effective des intérêts de la dette progresse fin août de 4,5 milliards par rapport à la même date un an plus tôt" [fin septembre], note Le Monde.
L'once d'or valait 300 euros au début de l'année 2000, il est actuellement à 1 200 euros - soit une multiplication par quatre...
2004, le ministre des Finances de l'époque n'était autre que Nicolas Sarkozy. Il courrait déjà après le financement de la dette souveraine !. Il soulagea le stock d'or de la France de 20 % !.
Déjà en 2007 , François Fillon, Premier ministre disaait  :
"Je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer".
"Le monde est au bord du gouffre par la faute d'un système irresponsable", déclarait le premier ministre François Fillon en 2008. Trois ans après, nous basculons dans ce même gouffre par la faute de la politique de ces gouvernants.
Rapport annuel 2011de La Cour des comptes, " en 2012, la dette publique pourrait atteindre "le seuil de 90% du PIB au-delà duquel, selon certaines études, la croissance du PIB pourrait être diminuée [...] L'emballement de la dette peut inquiéter les ménages et entreprises et entraîner des réflexes de précaution préjudiciables à la croissance".
NOEL 2010, L'ETAT A DU EMPRUNTER D'URGENCE 930 millions d'euros, pour assurer la paie de sesfonctionnaires. Aux dires du sénateur Jean Arthuis, le président de la Commission des finances. " c'était "la première fois" que la Commission des Finances du Sénat se voit soumettre "un décret d'avance pour les salaires".
DERNIER BUDGET FRANCAIS VOTE A L'EQUILIBRE : 1973
Depuis 1974, la dette française est passée de 21 % à 85 % du PIB
De 1981 à 1995, la progression de la dette est passée de 110 milliards d'euro à 663 milliards. En 2007 la dette était de 1209 milliards d'euros pour atteindre 1700 milliards aujourd'hui

La Tribune du 11 janvier 2011. "La Sécurité sociale aura emprunté sur l'ensemble de 2011 entre 30 à 35 milliards d'euros, soit la somme des émissions souveraines de l'Autriche (16 milliards d'euros) et du Portugal (19 milliards d'euros) prévues pour la même année." En 2012, 2013, même punition, le recours inévitable à l'endettement

Les salariés du privé seraient-ils les dindons de la farce ?. 
Les allocations versées aux intermittents du spectacle :
« En effet, le système mis en place par la droite en 1967 a permis de rendre solidaire les cotisants du privé vers les caisses des gens de culture.
3 % de ces demandeurs d’emploi sont responsable d’un tiers du déficit des ASSEDIC. »
" Si j'avais du talent, on m'imiterait. Si l'on m'imitait, je deviendrais à la mode. Si je devenais à la mode, je passerais bientôt de mode. Donc, il vaut mieux que je n'aie pas de talent ". Merci Jules Renard  

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Les grecs sont sous tutelle de l'Allemagne et de la France, les principaux contributeurs de la zone euro.

Les députés grecs n'ont éprouvé aucun scrupule à voter ces mesures drastiques :

L' abaissement de 22% du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur 14 mois,

La suppression de 15 000 emplois publics en 2012,

Baisse des retraites et des salaires des fonctionnaires.

Réduction du budget de la sécurité sociale et de l'armée.

La privatisation de quatre entreprises d'état

Voilà ce qui pend au nez du Portugal, de l'Espagne, de l'Irlande, de l'Italie, de la France et de la Belgique

merci l'euro

Anonyme a dit…

la gauche critique Marine Lepen pas les députés grecs

Zen49-Fiatlux a dit…

« Les hommes politiques ne connaissent pas la misère que par les statistiques. On ne pleure pas devant des chiffres » L'Abbé Pierre.

« Il faut que la voix des hommes sans voix empêche les puissants de dormir » L'Abbé Pierre.