mercredi 3 février 2010

Public Sénat, une vidéo révélatrice sur la personnalité...!

Les journalistes de la presse écrite sont-ils solidaires ?.

Ah ces journalistes "indépendants" qui ne posent pas les "bonnes" questions à nos "bons" hommes politiques, sont-ils encore les bienvenus sur les ondes ou sur les plateaux de télévision ?. On peut en douter ?.

Quand vous aurez lu la suite et visionné la vidéo, vous constaterez que sous son apparence de bonhomie, le chef de l'UMP, Xavier Bertrand cache mal son agressivité et sa fébrilité envers ce journaliste du Courrier Picard qui ne fait que son travail de journaliste. Il pose ses questions et il en attend des réponses.

Sur LE POST info, buzz, débat

" Mais pourquoi les "grands journalistes" ne défendent-ils pas leur confrère humilié par Xavier Bertrand ? "
Par Bruno Roger-Petit
le 02/02/2010 à 17:02, vu 12969 fois,
284

" Un journaliste humilié par Xavier Bertrand: personne pour le défendre ? "

" Sur les ondes de Public Sénat, Xavier Bertrand a réglé quelques comptes avec un journaliste du Courrier Picard."

Visionner la vidéo
JEANMARCMORANDINI.COM - Clash_Xavier_Bertrand
par
jeanmarcmorandini
32 966 vues
0 com 1 playlist

" Evidemment, tout le monde s'amuse de voir ainsi un malheureux journaliste se faire étriller par le terrible M. Bertrand.

Pas moi.

Car cette séquence a quelque chose d'effrayant.

Quelle victoire pour un politique de la stature de Bertrand que de se payer un journaliste absolument pas rompu aux techniques de la télévision, apeuré par le decorum et perdant de fait tous ses moyens! Et le téléspectateur averti aura noté combien Gilles Leclerc s'est montré confraternel envers son collègue de la presse régionale en volant à son secours tel Grouchy au secours de Napoléon à Waterloo.

Cette séquence en dit long sur la conception des rapports entre journalistes et politiques selon Xavier Bertrand. Elle en dit long sur la violence dont certains politiques sont prêts à faire preuve envers la presse et les journalistes dès lors que ceux-ci ne jouent pas le jeu convenu et ne bénéficient pas de la mobilisation de vieille garde éditoriale préoccupée de sauver le soldat Chabot."

" Peillon ne vient pas à un débat télé, et c'est la mobilisation générale des journalistes institutionnels. Bertrand crucifie un journaliste, le maltraite, l'injurie, et c'est le silence absolu. Etonnant.

Pourquoi défendre Arlette Chabot et pas Nicolas Totet? Pourquoi ce silence? Pourquoi cette indifférence ? "

http://zen-fiatlux.blogspot.com
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

3 commentaires:

Alain Février a dit…

Merci à qui, merci internet !

Des raisons d'espérer...

L'affranchissement d'un journaliste vis à vis du pouvoir politique, cela existe-t-il encore dans notre démocratie à la française ?.

" Le journaliste clashé par Xavier Bertrand: "D'entrée, il avait décidé de me fusiller" " Titre Le Post
Par Aude Courtin de La rédaction du Post le 04/02/2010 à 13:38

Le secrétaire Général de l'UMP, Xavier Bertrand et ses relations avec les médias, il aimerait bien les avoir à sa botte tous les journalistes de son fief électoral de Saint-Quentin, dans l'Aisne ?

Extraits sur Le Post

Le Post : " De l'acharnement". C'est ainsi que le rédacteur en chef adjoint du Courrier Picard, Antoine Guitteny, qualifiait hier le comportement de Xavier Bertrand face à un de ses collègues de Saint-Quentin (Aisne)."

Le Post : " C'était le 9 janvier dernier, sur Public Sénat. Invité de l'émission Terrain Politique, Xavier Bertrand avait étrillé Nicolas Totet, journaliste à Saint-Quentin pour Le Courrier Picard. "
......
Le Post : "...Comment expliquer le comportement de Xavier Bertrand face à ce journaliste?

C.P. : "Il n'y a rien qui puisse justifier la violence de l'attaque. Mais après-coup, on a réfléchi et on s'est dit que peut-être c'était à cause d'un papier du Courrier Picard, qui concernait l'Aisne Nouvelle.
Après la nomination à la rédaction en chef de l'Aisne Nouvelle d'un proche de Xavier Bertrand, on avait publié un article à ce sujet."
..........
Le Post : "Comment expliquez-vous qu'il vous ait ainsi "fusillé"?"

Nicolas Totet : "Le Courrier Picard est un journal indépendant, je ne suis pas un journaliste moutonnier. Nous, on ne le met pas dans nos pages tous les jours, contrairement à d'autres (sous-entendu L'Aisne Nouvelle, ndlr). Nous, on ne fait pas dans la connivence, on ne va pas jouer au football sur la plage avec lui, prendre des photos de lui sur un scooter.. etc."
...............
Le Post : " Vous êtes-vous senti tout de suite destabilisé lors de l'interview?"

Nicolas Totet : "Oui, il a profité des ficelles de la télé. Je n'y suis pas habitué, et pas forcément très à l'aise, je le reconnais."

Le Post : " Comment l'avez-vous vécu? "
Nicolas Totet : " J'ai été blessé, je travaillais ce week-end là. J'ai été humilié."

Le Post : " Avez-vous des regrets après-coup? "

Nicolas Totet : " J'aurais dû le mettre davantage face à ses contradictions"."

Le Post : " Votre rédacteur en chef du Courrier Picard vous a défendu dans un édito. Avez-vous eu d'autres témoignages de soutien?
"Je suis soutenu par ma rédaction en chef, bien sûr, cela fait chaud au coeur. Des syndicats de journalistes m'ont écrit, notamment la CGT et la CFDT. Il y a même un comité de soutien sur Facebook."."

Le Post : " Et du côté de l'Aisne Nouvelle, on en dit quoi?"

Nicolas Totet : " il y a une guerre ouverte entre l'Aisne Nouvelle et le Courrier Picard. On ne se fait aucun cadeau. D'ailleurs, ils viennent de publier un édito à ce sujet. Ils me font passer pour un rigolo en publiant un mensonge, en disant que je suis encarté au PS. Mais c'est faux, totalement faux!"
la totalité des commentaires à lire sur Le Post.fr

Jeter le discrédit sur leurs opposants, serait-ce la méthode habituelle pratiquée par certains politiques à l'UMP ?.

C'est comme vous le voulez, un mensonge de l'UMP colporté par un journal local ou bien un journal local propagateur d'un mensonge d'un responsable politique de l'UMP ?

Pas joli, joli cette façon d'agir !

Alain Février

Anonyme a dit…

Grotesque cet aller-retour de " Jolyfly des forêts et Ionesco de Quinhon "!

" Pays de la Loire
Deux étalons vendéens chez un proche de Sarkozy "

" Prêtés à un cavalier normand dont la famille est en lien avec le Président, les chevaux vedettes du haras de La Roche sont de retour au bercail. La pression médiatique et politique était trop forte."

"L'histoire...." à lire dans Ouest-France du samedi 06 février 2010.

Qui a donc soufflé dans les oreilles des chevaux vendéens ?.

Là haut, on ferait tout pour satisfaire un ami du Président ?.

Conclusion
dans Ouest-France :..." "... L'élu (Bernard Violain, vice-président PCF à la Région Pays de la Loire) croit savoir que le « transfert des deux étalons a été accompli pour satisfaire aux bons plaisirs du fils d'un important chef d'entreprise, ami personnel du Président de la République. »

À l'Élysée, on dément tout lien entre le Président et cette rocambolesque histoire de chevaux : « Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui a pris cette décision, où il n'est concerné ni de loin ni de près », rétorque Franck Louvrier, chargé de communication de l'Élysée. Henni soit qui mal y pense..." Ouest-France

Marc LAMBRECHTS.

Anonyme a dit…

42 jours que les 2 journalistes de France 3 ont été enlevés " sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa (est), sous contrôle sécuritaire des troupes françaises."

Selon l'AFP et Le Figaro.fr, "le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, a déclaré qu'"un certain contact a été établi" avec les ravisseurs des deux journalistes français enlevés en décembre en Afghanistan. "Un certain contact a été établi, pas par nous" mais "c'est chose faite, laissons se dérouler dans le secret le plus absolu les négociations", a-t-il déclaré devant l'association de la presse diplomatique, alors qu'il était interrogé sur le sort des deux journalistes. Il n'a pas précisé qui avait noué ce contact."...