samedi 14 février 2009

les vieux adages de Talleyrand font-ils l'actualité ?.

«En politique, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai.»
«Défiez-vous des premiers mouvements, ce sont les bons.»
Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord,

« Visionnaire politique, complètement indifférent au jugement de ses contemporains, ce personnage illustre, passionné de liberté et de paix servit, de la Révolution à la Restauration, des systèmes politiques aux destinées contradictoires qui disparurent dans la fureur de l’époque.
Prenant une part active et parfois décisive dans la vie politique de son temps, il est qualifié d’opportuniste, d’intrigant, de cynique, de girouette, voire de corrompu et même de traître à Napoléon, on doit cependant reconnaître que dans la vie politique de ces époques tourmentées il demeura fidèle toute sa vie à ses convictions et à la France. Ce diplomate talentueux et intelligent est considéré comme le père de la diplomatie moderne, il tient une place considérable dans l’histoire de la politique française et même européenne. Marx disait que
Talleyrand, Metternich et Bismarck furent les trois dieux qui gouvernèrent l’Europe au milieu du XIX ème siècle. »

« Le séjour de Talleyrand aux EtatsUnis » FERNAND BALDENSPERGER Source : Gallica, Revue de Paris, Novembre 1924.

Illustrer la situation économique et sociale du Pays et de l'Europe par deux citations, c'est osé me direz-vous ?. Peut-être,
mais pourquoi les salariés, les retraités, les demandeurs d'emploi... devraient être fortement pénalisés dans un pays qui a une productivité et un P.I.B. qui ont été multipliés par 6 en 60 ans ?. Lisez donc le livre de Jean-Luc Gréau, L'avenir du capitalisme, Gallimard 2005. Un livre à contre-courant de nos économistes français et européens qui livre des critiques sur la Bourse, sur le libre-échange inconditionnel, l'invention du néoprotectionnisme à la carte sélectivement et par pays....
Il est temps que les technocrates de Bruxelles reconnaissent qu'ils se sont trompés. Il serait remarquable que nos hauts fonctionnaires, nos élites économistes et politiques, nos syndicalistes admettent enfin que la déflation salariale est en route depuis quelques années. L'accélération de cette déflation se conjugue avec la crise monétaire et financière européenne et mondiale. On va au suicide collectif, si l'Etat Français et si les Etats européens n'encadrent pas les crédits et ne rétablissent pas un contrôledes prix,...Le système unique du capitalisme mondial ayant comme référence actuelle les seuls Etats-Unis qui prônaient le libre-échange totalement débridé, jusqu'à hier, laisse transparaître un certain protectionnisme dans un avenir proche.

Comme pour l'introduction, ma conclusion est puisée dans les citations de Charles-Maurice de Talleyrand :
«Les mécontents, ce sont des pauvres qui réfléchissent.» et
«Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite.»

http://zen-fiatlux.blogspot.com
courriel : fevrieralain@hotmail.fr

5 commentaires:

Anonyme a dit…

François Bayrou sur France 5 dimanche

Retrouvez le Président du Mouvement Démocrate dans l'émission de Patrick Poivre d'Arvor: "la traversée du miroir", ce dimanche 15 février à 19h00 sur France 5.

Blog : Le blog de Alain MINVIELLE – http://eliane-perus.over-blog.com
Liens : les nouvelles potagères...

Anonyme a dit…

Plus l'Etat renfloue les banques, plus elles perdent de la valeur et plus les bourses dégringolent ?.

Plus l'Etat ponctionne les malades plus le déficit de la sécurité sociale explose ?

Plus l'Etat réforme notre modèle économique et social français, plus le déficit s'accroît ?.

Plus le chômage augmente, moins on embauche de chômeurs ?. L'Etat préfère offrir aux entreprises le droit de réembaucher leurs retraités ?.

Le citoyen lambda a le sens du social, plus que le sens du politique. Il est bien plus préoccupé de l'état de la société que par des querelles politiques UMP, PS, Centristes... . Celles-ci n'apportent aucune solution à son problème, à la France et à son peuple.

Pourquoi s'accrochent-ils à leur fauteuil ou à leur portefeuille nos hommes politiques ?. Personne n'a été les chercher ?. Pourquoi s'amusent-ils à se critiquer mutuellement, si ce n'est que pour déplacer les abus des uns sur ceux des autres et qui en jouissent chacun leur tour et en toute sérénité ?.

Quand la France sera-t-elle dotée d'une vraie démocratie avec des responsables démocrates qui auront l'honnêteté d'avouer qu'ils se sont trompés et d'en tirer les conséquences qui s'imposent ?.

En 18 mois de Présidence Sarkozy, l'UMP et la majorité présidentielle n'ont jamais autant demandé de sanctions contre les patrons du Cac 40, leur mauvaise gestion et leur rémunération ?.

Pourquoi ne pas appliquer le même traitement aux personnalités qui gouvernent le pays, aux présidents des régions et des conseils généraux... ?. Par exemple, chaque ministre qui n'aura pas respecté son budget devra être sanctionné et pourquoi pas viré comme n'importe quel directeur d'entreprise privée ?.

La faillite

Anonyme a dit…

COTATIONS Dexia vendredi 20 février
Les cours de DEXIA BE0003796134 - DX
1.93€ -8.36%

DEXIA : Perte nette 2008 de 3 milliards d'euros, 900 postes supprimés

La faillite évitée

Anonyme a dit…

Anonyme a dit...
Comme les temps changent en Sarkozie ?. Sans doute l'UMP va être rassuré mais certainement pas " la France d'en bas "

1989 : Sarkozy pour l'indépendance de l'audiovisuel (Libération)

"«Le fait pour le législateur d’ouvrir la possibilité de changements dans la direction de la télévision publique aboutit à méconnaître… l’exigence constitutionnelle que représente l’indépendance des présidents de chaîne du secteur public.» Qui défend avec autant d’ardeur l’indépendance des présidents des chaînes publiques ? Nicolas Sarkozy, alors jeune député et signataire d’un recours devant le Conseil constitutionnel. Nous sommes en 1989. La gauche se propose de rapprocher France 2 et France 3 dans une holding, France Télévisions : la loi institue une présidence commune, nommée par le CSA qui désignera à son tour les directeurs généraux des deux chaînes. Nicolas Sarkozy et ses collègues s’indignent : ils jugent impensable de rogner les pouvoirs de désignation du CSA. «L’indépendance des présidents de chaîne publique est évidemment une exigence de caractère constitutionnel.»"
Info Reprise par politique.net

Anonyme a dit…

France Télécom : nouveau siège pour Orange en Suisse.
installé à Renens, dans la canton de Vaud.