lundi 19 janvier 2009

Janvier 2008 - Juillet 2008 et Janvier 2009, on subit la crise

Questionnez le Président de la République, les parlementaires et les grands médias sur la crise financière...., ils vous répondront : " on a rien vu venir jusqu'en septembre 2008, ça nous est tombé dessus... ? ".
Ah bon, on se moque vraiment du peuple de France !

Le plan de relance a inquiété au lieu de rassurer, un nouvel échec pour Bush
AFP - mardi 22 janvier 2008,
09h09


" Après l'abandon de son projet de "superfonds" destiné à limiter la crise des crédits immobiliers, l'administration Bush a reçu un nouveau désaveu des marchés dans ses tentatives de pilotage de l'économie américaine, avec l'accueil désastreux réservé à son plan de relance.L'annonce vendredi par le président américain d'un plan de stimulation de la consommation de 140 milliards de dollars a eu l'effet inverse de celui espéré..."

Crise boursière: les Européens mettent la pression sur les Etats-Unis
AFP - mardi 22 janvier 2008, 11h30


" Les gouvernements européens ont ouvertement exprimé leurs doutes mardi sur l'efficacité du plan de relance du président George W. Bush et sa capacité à éviter une récession économique aux Etats-Unis, alors que les Bourses continuent de chuter.La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé que le président Bush allait devoir "aller plus loin" en expliquant "comment" il allait injecter les milliards de dollars annoncés dans l'économie américaine. "

Le commissaire européen Almunia assure qu'il n'y a pas de risque de récession mondiale
AFP - mardi 22 janvier 2008,
08h55


" Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires Joaquin Almunia a émis l'espoir mardi que les marchés retrouvent leur calme, affirmant qu'il n'y avait pas de risque de récession mondiale généralisée."On ne parle pas d'une récession mondiale. On parle du risque d'une récession américaine", a-t-il indiqué à des journalistes avant une réunion à Bruxelles des ministres des Finances de l'UE, alors que les Bourses asiatiques et européennes dégringolaient mardi pour la deuxième journée consécutive."


N° 467
SÉNAT
SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2007-2008
Annexe au procès-verbal de la séance du 15 juillet 2008
PROPOSITION DE LOI ORGANIQUE
visant à permettre le retour à l'équilibre budgétaire,
PRÉSENTÉE
Par M. Bruno RETAILLEAU,
Sénateur
(Renvoyée à la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Depuis la fin des années 70, la France a accumulé une dette considérable : près de 1 200 milliards d'euros. Durant cette période, celle-ci a été multipliée par cinq et a atteint près des 2/3 du PIB français. Le phénomène atteint non seulement une ampleur jamais égalée, mais, comme l'a souligné le rapport de la commission présidée par M. Michel PEBEREAU, relatif à la dette publique, il présente trois caractéristiques inquiétantes :
- d'abord, chaque année, la dette s'accroît au rythme de nos déficits budgétaires (41 milliards pour le projet de loi de finances 2008). Aucun budget n'a été voté à l'équilibre depuis 1975. Cette situation a déclenché une spirale infernale où la dette génère de plus en plus d'intérêts à payer qui absorbent une part croissante des ressources publiques, désormais l'intégralité des produits de l'impôt sur le revenu ;
- ensuite, la dette ne résulte pas d'un effort d'investissement pour préparer l'avenir, mais d'un recours à l'emprunt pour financer les dépenses courantes de l'État. Avec un actif de 540 milliards d'euros pour un passif de près de 1 200 milliards d'euros, la France s'est dramatiquement appauvrie et l'État a dilapidé son patrimoine.
- enfin, cet endettement faramineux n'est pas le fait d'une insuffisance d'impôts ou de taxes en France, puisque notre pays est l'un des champions du monde des prélèvements obligatoires. La dette trouve son origine dans notre goût immodéré pour la dépense publique, qui absorbe plus de 53 % de la richesse nationale, soit 5 points de plus que la moyenne de la zone Euro. Cela signifie très concrètement que nous dépensons en plus, tous les ans, 100 milliards d'euros sans que nos services publics soient forcément meilleurs que chez nos voisins européens.
Cette situation, qui pourrait conduire à une crise majeure si rien n'était fait pour enrayer le risque d'un processus cumulatif, a deux conséquences néfastes :
- l'une pour la génération d'aujourd'hui, puisque les ressources consacrées au service de la dette ne peuvent pas être mobilisées pour accroître la croissance potentielle de la France. Il n'y a plus de marge de manoeuvre pour investir massivement dans l'économie de la connaissance (recherche, éducation, infrastructures, ...) et surmonter le défi de la mondialisation.

L'appauvrissement de l'État ne serait que le prélude à l'appauvrissement des Français qui verraient progressivement mais sûrement leur niveau de vie baisser ;
- l'autre conséquence serait supportée par les générations futures qui devront payer la facture laissée par la désinvolture de leurs aînés.
Si le constat est sans appel, l'abandon à la fatalité ne saurait être une vertu politique. Ainsi, comme le montrent de nombreux exemples étrangers en Europe ou ailleurs, il est parfaitement possible d'inverser le cours des choses.
Comme l'a écrit Napoléon : « Il est injuste d'engager une génération par la précédente. Il faut trouver un moyen de préserver les générations à venir de la cupidité des générations présentes. »
C'est l'objectif de cette proposition de loi organique qui s'inspire de « la règle d'or » pour créer une martingale budgétaire permettant de parvenir à l'équilibre rapidement, en instituant un principe simple : interdire à l'État d'emprunter pour financer ses dépenses courantes en réservant l'emprunt au financement des seuls investissements.
Compte tenu des difficultés pour atteindre dans des délais rapprochés l'équilibre budgétaire, M. Philippe MARINI, rapporteur général du budget, a estimé dans son rapport d'information à 85 milliards d'euros le montant des économies à réaliser pour y parvenir, cette proposition de loi organique ne se contente pas de poser un principe incantatoire mais elle définit un mode opératoire fondé sur un objectif clair, un pilotage pragmatique et une application graduelle :

1) L'objectif revient à contraindre les gouvernements à présenter des lois de finances équilibrées à partir de 2012.
2) Le pilotage pragmatique pour réaliser cet objectif renforce la vision pluriannuelle du budget et prévoit une adaptation nécessaire en cas de stagnation ou de récession économique afin de ne pas transformer la règle en corset.
3) Enfin, elle instaure une application graduelle en orientant les lois de finances précédant l'année 2012 vers l'objectif de réduction progressive du déficit budgétaire.
L'article 1er inscrit dans la définition de la loi de finances l'obligation de respecter un équilibre budgétaire strict entre ressources et dépenses, hors charges d'investissement. De la sorte, le recours à l'emprunt sera exclusivement utilisé pour financer des dépenses d'investissement. Toutefois, cette règle se heurte aux difficultés de prévision rencontrées durant l'exécution de la loi de finances. Pour faire face à cette imprévisibilité, la solution traditionnellement appliquée consiste à retenir comme période d'exécution la durée d'un cycle économique qui ne coïncide pas naturellement à l'année civile. Compte tenu du flou qui entoure cette notion, le deuxième alinéa de l'article 1er introduit une vision pluriannuelle du budget afin de permettre à la fois un véritable pilotage politique de la réduction de la dette et une application pragmatique du principe d'équilibre. Enfin, l'État doit disposer de certaines marges de manoeuvre pour adapter son budget aux tendances de l'économie mondiale. En cas de survenance d'un cycle récessif, le dernier alinéa prévoit donc la possibilité pour les gouvernements de demander au Parlement la possibilité de déroger au principe d'équilibre afin de relancer la croissance.
D'autre part, le cycle actuel de la croissance ainsi que le montant des économies à réaliser pour revenir à l'équilibre ne permettent pas de voter dès à présent un budget strictement équilibré. L'article 2 introduit donc une application graduelle de ce principe d'équilibre budgétaire. Cette progressivité est réalisée en deux temps : à compter de 2012, toutes les lois de finances votées devront respecter strictement ce principe. En vue d'atteindre cet objectif, la deuxième partie de notre dispositif prévoit que l'ensemble des lois de finances adoptées entre 2008 et 2011 devra tendre vers cet objectif en réduisant progressivement le déficit public.
L'article 3 permet de surmonter l'obstacle de l'imprévisibilité d'exécution de la loi de finances au moyen d'une gestion pluriannuelle du principe d'équilibre budgétaire. En imposant à la loi de finances initiale d'arrêter à titre indicatif les données générales de l'équilibre budgétaire sur les trois prochains exercices, cet article permet un véritable pilotage politique de la réduction de la dette ainsi qu'une gestion plus rationnelle du budget.


Enfin, le principe d'équilibre budgétaire ne devenant une règle comptable qu'à partir de 2012, l'article 4 instaure un contrôle politique de la réduction de la dette. Pour ce faire, il donne au Parlement de nouveaux moyens de contrôle en modifiant le contenu du rapport d'équilibre présenté par le Gouvernement lors du débat d'orientation budgétaire. Désormais, ce rapport devra préciser clairement les données relatives à la réduction progressive du déficit.

PROPOSITION DE LOI ORGANIQUE
Titre I : Le principe de l'équilibre budgétairestrict entre ressources et dépenses hors charges d'investissement
Article 1er
L'article 1er de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances est ainsi rédigé :
« I. - Dans les conditions et sous les réserves prévues par la présente loi organique, les lois de finances déterminent pour un exercice, la nature, le montant et l'affectation des ressources et des charges de l'État, ainsi que l'équilibre budgétaire et financier qui en résulte. Cet équilibre budgétaire est un équilibre strict des ressources et des charges budgétaires définitives, hors charges d'investissement. Les lois de finances de l'année tiennent compte d'un équilibre économique défini, ainsi que des objectifs et des résultats des programmes qu'elles déterminent.
« II. - La loi de finances initiale prévoit en outre, à titre indicatif et pour les deux exercices suivants, le montant des ressources et des charges de l'État permettant d'atteindre chaque année l'équilibre budgétaire.
« III. - Le Gouvernement peut demander au Parlement l'autorisation de déroger à la règle de l'équilibre budgétaire en situation de stagnation ou de récession économique. »
Article 2
Après l'article 61 de la même loi organique, il est inséré un article additionnel ainsi rédigé :
« Art. ... - La réalisation de l'équilibre budgétaire strict des dépenses et des charges définitives de loi de finances doit être atteint au 1er janvier 2012. Les lois de finances arrêtant l'équilibre budgétaire entre les années 2007 et 2011 doivent prendre en compte cet objectif en réduisant le montant du déficit budgétaire.
« L'article 48 nouveau entre en vigueur dès l'exercice 2009.»
Titre II : Les modalités d'application du principed'équilibre budgétaire strict
Article 3
Le 7° du I de l'article 34 de la même loi organique est ainsi rédigé :
« Arrête les données générales de l'équilibre budgétaire sur les trois prochains exercices. Cet équilibre respecte impérativement la définition de l'équilibre des ressources et des charges formulée à l'article 1er de la présente loi organique. »
Article 4
L'article 48 de la même loi organique est ainsi rédigé :
« En vue de l'examen et du vote du projet de loi de finances de l'année suivante par le Parlement, le Gouvernement présente, au cours du dernier trimestre de la session ordinaire, un rapport sur l'évolution de l'économie nationale, sur les orientations des finances publiques et les voies et moyens permettant d'atteindre l'équilibre budgétaire, tel que définit à l'article 1er de la présente loi organique. Ce rapport comporte :
« 1° Une analyse des évolutions économiques constatées depuis l'établissement du rapport mentionné à l'article 50 ;
« 2° Une description, sur les trois prochains exercices, des grandes orientations de sa politique économique et budgétaire au regard des engagements européens de la France d'une part, et de l'objectif d'équilibre budgétaire, tel que défini à l'article 1er de la présente loi organique, d'autre part ;
« 3° Une évaluation des ressources de l'État et de ses charges, sur les trois prochains exercices et ventilées par grandes fonctions, et ses conséquences sur l'équilibre budgétaire, tel que défini à l'article 1er de la présente loi organique ; »
« 4° Une présentation des mesures envisagées pour atteindre l'équilibre budgétaire, tel que défini à l'article 1er de la présente loi organique ;
« 5° La liste des missions, des programmes et des indicateurs de performances associées à chacun de ces programmes, envisagés pour le projet de loi de finances de l'année suivante.
« Ce rapport donne lieu à un débat à l'Assemblée nationale et au Sénat. »

A l'avenir, souhaitons à nos parlementaires et au Président qu'ils fassent preuve de beaucoup plus de clairvoyance !. Il suffit de relire les travaux et les remèdes préconisés par Maurice ALLAIS, une sommité dans le domaine de l'économie mondiale et la finance internationale. La rigueur de Maurice Allais lui a permis d'obtenir le prix Nobel d’économie 1988.

" Maurice Allais est l'un des esprits les plus brillants de notre temps.
A la fois physicien et économiste, il a réussi à imprimer sa marque dans ces deux disciplines et il est le seul économiste français à avoir obtenu le Prix Nobel de Sciences Economiques (1988).
Aussi bien en Physique qu'en Economie, il a passé sa vie à rechercher l'anormal, l'exceptionnel et à redresser ce qu'il pouvait y avoir de faux dans les idées reçues. " Site Maurice Allais


Dans une lettre d'octobre 1941, Maurice Allais écrivait à ..... : " Toute liberté économique implique un cadre minimum sans lequel elle dégénère rapidement en anarchie. Je crois que personne ne peut plus maintenant, à partir de l’expérience des dernières années, plaider la cause du libéralisme intégral. Réclamer la liberté totale, c’est préparer l’avènement de la disparition complète de la liberté. En effet des abus, des excès ne peut résulter qu’une réaction qui entraînera une réglementation étatique excessive qui détruira toute initiative individuelle."

" Si donc l’on considère que la liberté économique est le fondement essentiel du progrès, si l’on veut la conserver comme principe de base de l’organisation économique, il faut créer le cadre juridique dans lequel cette liberté ne puisse avoir que des effets bienfaisants et non mener au désordre comme on l’a trop souvent vu dans ces dernières années". "

Bienvenue sur le site : http://allais.maurice.free.fr

" Il a aussi défendu l’idée que "l’indexation générale de toutes les dettes en valeur réelle" est une condition de l’équité mais aussi de l’efficacité. Ce n’est que si le prêteur est assuré de ne pas être spolié par l’inflation et donc de retrouver la valeur réelle de son capital que les taux d’intérêt seront faibles.

Maurice Allais pense, par ailleurs, que l’exubérance des marchés financiers est due à une création intempestive de monnaie tant de la part des autorités monétaires que des banques commerciales et que sans une vigoureuse réforme du système bancaire, la crise financière est certaine (1999). À la fin de sa vie, il milite contre la mondialisation des échanges et il s’est opposé au traité constitutionnel en 2005.


Blog : http://zen-fiatlux.blogspot.com
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

2 commentaires:

Anonyme a dit…

copier sur blog zen-fiatlux.blogspot

le boursicoteur/zen49 a dit...
Après lecture de cet article daté du 18 janvier

" « Il n’y a pas de péril » proclame notre Zohra locale. Pas celle de Rachida, celle de la CGPME ! Contrairement à la bourse qui envisage l’avenir avec l’œil dans le rétroviseur au lieu d’avoir le regard sur la ligne d’horizon, elle fait le point de la situation sans dramatiser, puisque les entreprises qu’elle représente sont encore peu touchées. Et puis, comme elle dit « elles sont petites, réactives, peuvent resserrer les boulons et faire le gros dos »… au passage elle redit la nécessité de créer une « maison des PME »."

" Bravo Zohra !"
Sources : Le bloc-notes de Daniel Houlle


Force est de constater qu'à la CGPME nationale, ce n'est pas le même son de cloche... ?.

Pour la CGPME, il serait "souhaitable d'ouvrir aux employeurs la possibilité de ne plus verser leurs cotisations sociales, cette avance de trésorerie étant facturée par l'Etat qui s'acquitterait directement des sommes dues auprès des organismes sociaux", écrit-elle dans un communiqué mardi."

"Ce mécanisme permettrait d'éviter que les PME n'aient à s'adresser aux banques pour obtenir des financements visant à régulariser leurs charges dans un contexte où le crédit est restreint, explique-t-elle....". Sources Bousorama Actualités extraits AFP

la CGPME a des exigences utopiques ?. Après les premiers effets de la loi Tepa qui commencent à mettre en délicatesse les finances des comptes sociaux, voilà une nouvelle proposition de la CGPME qui, si elle était validée par le gouvernement, elle mettrait en péril, à court terme, notre sécurité sociale et nos caisses de retraites complémentaires !.

le boursicoteur/zen49

20 janvier 2009 12:21

Anonyme a dit…

Enfin la rébellion du PS au palais Bourbon fait plaisir à une majorité de travailleurs, de chômeurs, de salariés à temps partiel, de retraités, des invalides, des malades....

Le président Sarkozy et La droite UMP-NC-UDF-PRG ont déjà tous les pouvoirs, cela ne leur suffit donc pas ?. Maintenant ils veulent museler la parole à une majorité Français en verrouillant l'expression des oppositions parlementaires minoritaires ?.

Je le dis, c'est une honte aux yeux des Français, des Européens et du Monde de voir notre modèle de démocratie partir en lambeaux, non pas par la faute des partis de l'opposition mais bien par la faute de monsieur le président et surtout par la faute des parlementaires UMP.

Depuis ce matin, les médias doivent se croire obliger de nous faire entendre la réprobation "scandaleuse" de Roger Karoutchi ?. N'est-ce pas l'homme recordman du prix de la bouteille de champagne payée par le contribuable ?. Cet honorable parlementaire UMP, secrétaire d'Etat et d'autres tel que le porte-parole de l'UMP, monsieur Lefebvre ne font pas honneur au fonctionnement de notre République.

Je rappelle que le grave incident au Palais Bourbon fait suite au déroulement de l'examen de l'article 13 du texte sur la réforme du Parlement, qui prévoit que :

"les amendements déposés par les membres du Parlement peuvent être mis aux voix sans discussion" !.

Alors quand on la majorité au Sénat et à l'Assemblée, plus d'opposition.

Si la droite et le président de la République s'obstinent à conserver cet article, ce sera dans la rue que le débat aura lieu et vous en serez les premiers responsables.

J'ai une dernière remarque à faire aux députés et aux sénateurs qui voteraient ce texte en l'état et qui seraient dans l'obligation d' expliquer leur vote auprès de leurs concitoyens..., vous ne trouverez aucune compassion pour justifier de vos votes.

zen49