Des médias partisans seraient-ils jaloux
D'un organe sérieux qui publie ses travaux ?.
Enquêtes sur les dérives dans les services publics,
Le mensuel de l'iFRAP mérite d'être connu.
Les sirènes de Bruxelles ne sont plus bienvenues,
Mirage européen, oasis mirifique,
Aux dires des eurocrates, rien ne serait plus beau
Une europe fraternelle, plus de petits voyous !.
On vous avait promis plein de bisounours entre les citoyens européens. On vous avait fait miroiter une Europe de la croissance dans l'opulence, un meilleur niveau de vie, etc, etc..., c'était sans compter sur la puissance des Marchés Financiers et le privilège exclusif de l'euro-mark dans la zone euro !.
L'eurocratie rêvée imposée par l'énarchie gouvernementale française et le misérabilisme européen. Non, nous n'avons plus le droit de faire confiance à cette Europe imposée et décadente.
En 2017, le 60ème anniversaire du Traité de Rome, la signature d'un Marché commun, en devenir, sur le Libre-échange de marchandises et sur la Libre-circulation des marchandises, des personnes et des capitaux entre les ETATS signataires, l'idée, en soi partait d'un bon sentiment pour le rapprochement des peuples européens.
Le rêve européen de la fraternité européenne, sur le papier, la suppression des droits de douanes en 1968. la Commission Delors voulait mettre fin aux différentes entraves, toujours existantes, entre les ETATS.
L'Acte unique européen, signé en 1986, concrétise les recommandations de la Commission Delors qui avaient l'ambition de mettre un terme au chacun pour soi et la redynamisation de l'économie européenne. Désormais, les harmonisations législatives entre les ETATS membres sont possibles. En Janvier1993, la Libre-circulation des marchandises devient effective.
Avant le Traité de Maastricht en 1992 et les Accords conventionnels de Schengen de 1995, la Libre-circulation des personnes dans la zone euro ne concernait que les travailleurs des ETATS signataires.
La Libre-circulation des capitaux a été souvent contrariée jusqu'à l'introduction de la monnaie unique, l'€uro !.
En 2004, sur un desiderata de l'ALLEMAGNE, l'entrée massive des pays de l'Est dans la zone euro [ 12 Etats ] a fourni une main-d'oeuvre très, très bon marché !. Elle a gravement et indubitablement entraîné des baisses de salaire en France et, elle a encouragé la politique du moins-disant en favorisant la concurrence déloyale entre les ETATS de la monnaie unique.[...] « Enfin, la libre circulation des services (article 49 TCE) est sans doute celle qui a posé le plus de difficultés. Après avoir identifié un certain nombre d'entraves à la libre circulation des services et à la liberté d'établissement – et à la suite d'un débat passionné – l'Union européenne s'est dotée en décembre 2006 d'une directive sur les services ».« Le Marché commun, fondemement de l'Union européenne »
Sources diverses : documents sur la construction Européenne de Schuman à Maurice Allais, prix Nobel 1988. Et le 50ème anniversaire du Traité de Rome de 1957 :
Michel Rocard
EUROPE 1 [22 décembre 2012]
Ce matin, sur Europe 1, l'ancien 1er ministre de Mitterrand, Michel Rocard a rappelé que : " de 1801 à 1973 la Banque de France a financé l'État sans intérêt. Si c'était encore le cas notre dette ne serait que de 17% du PIB". Pour mémoire, c'est sous le Président Georges Pompidou et son ministre Valéry Giscard d'Estaing que les banques françaises ont été privatisées pour le Franc symbolique !.
De 1960 à 2004, le salaire net annuel moyen (exprimé en euros de 2005) est passé de 9 900 à 22 500 €, autrement dit il a été multiplié par 2,3 en 44 ans.
Dans le Canard du 12.12.12., cette fois encore, les journalistes ne manquent pas d'humour et de sérieux. Cette ingénieuse combinaison de sincérité et de drôlerie dans les nombreux sujets proposés au lecteur, en ce qui me concerne, c'est un régal hebdomadaire.
Cette semaine, parmi la multiplicité des articles, ma sélection est écologique. En Une :
Le mensuel de l'IFRAP
« SOCIETE CIVILE »
LE LIVRE NOIR DE L’ENA
« Introduction
Pour que la France survive, libérons-nous de l’énarchie en 2007 »
« Depuis 1974, la France régresse ; depuis 1974, la France se fait distancer par d’autres nations et son influence internationale n’a cessé de s’amoindrir.
Les analyses se sont multipliées, les explications ou plutôt les excuses, ont abondé, mais le
déclin continue inexorablement.
Pourquoi ?
Parce que personne n’a osé tirer la conclusion qui s’impose, encore moins osé
formuler ce que certains vont considérer comme sacrilège : si la France décline, c’est à cause de sa classe dirigeante, celle que nous avons tous l’habitude de mettre sur un piédestal parce qu’elle représente la puissance, parce qu’elle tient la plupart des leviers de commande, parce qu’elle reçoit honneurs et décorations.
1974 : c’est le début de la montée du chômage mais aussi de l’arrivée au faîte du pouvoir des générations d’énarques de l’après guerre, parvenues à maturité.
C’est une classe dont la plupart des membres, s’ils ont été brillants aux examens, sont
incompétents une fois sur le terrain.
Lorsque les petits génies de cette classe s’affrontent au marché, lorsqu’ils le font hors la
protection de l’Etat qui les a oints, cela se termine presque toujours par un désastre (voir les
biographies de Promotion Titanic).
Très peu sont ceux qui ont survécu à une formation inadaptée et au mandarinat, formule qui a détruit la Chine médiévale et qui consiste à donner le pouvoir et la puissance à vie à des
jeunes gens de 25 ans sous l’unique prétexte qu’ils ont réussi des concours difficiles.
Pire encore, il ne s’agit même pas d’une classe mais d’une caste, c’est à dire d’un petit groupe d’hommes et de femmes, qui ont confisqué le pouvoir non pour servir la nation, ce qui était leur raison première, mais pour se servir eux-mêmes et multiplier leurs privilèges.[...]
[...] Conclusion :
-Fermer l'ENA
-Rendre à la société française un droit de regard sur les politiques publiques
-Développer massivement l'emploi privé
-Mettre fin à la tutelle de l'État sur les activités non lucratives
-Un changement fondamental de paradigme » [...]
« L’IFRAP a été créé en 1985 par Bernard Zimmern, énarque et polytechnicien, dans le but
d’enquêter sur l’administration française et ses dysfonctionnements. Première « think-tank » française et employant des permanents aux compétences diverses : économistes, juristes,
journalistes, l’IFRAP publie chaque mois une revue, Société Civile, qui donne lieu à des
questions écrites par les députés et sénateurs, des propositions de loi et de multiples reprises par les médias. »
« L'admiration, c'est une façon polie de reconnaître une ressemblance entre un autre et nous-même » http://zen-fiatlux.blogspot.fr/2014/11/qui-sont-ils-les-puissants-gouvernants.html
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