mardi 25 mars 2014

Un véritable homme de gauche s'en va. L'élection va se jouer entre Béatse, poulain d'Antonini, maire par intérim depuis 2012 et, Béchu, candidat battu de justesse en 2008



« nous, on ne magouille pas en arrière-boutique »
Courrier de l'Ouest du mardi 25 mars 2014, JAL02

Oui monsieur Rotureau, vous êtes un gentleman,
Un homme de parole, un politique honnête,
Dans ce monde cupide où règne le businessman.
Vous êtes, c'est certain, un ennemi des fadettes.

Avec dix-sept pour cent, se maintenir est possible,
Vous vous êtes retiré, en homme franc et libre.
Vous montiez en puissance, c'est incompréhensible,
Qui dit qu'au second tour, une remontée terrible
Vous aurait fait gagner des voix supplémentaires.
Votre choix respectable, un cadeau au parti
Qui vous avait exclu de façon arbitraire.
Désaveu politique ou refus du déni,
Aucune consigne de vote pour votre électorat
A dans six ans, peut-être, personne ne l'oubliera

Bon vent, monsieur Jean Luc Rotureau.
Zen49.blogspot, le 25 mars 2014

 
N'oubliez pas ça :

L'homme qui aurait mérité d'être maire remplaçant suite à la démission d'Antonini en janvier 2012


« Les racines de la colère » par Michel Urvoy
Une de Ouest-France du mardi 25 mars 2014.
ou politique.blogs.ouest-france.fr

Commentaire

« L'échec de la gauche aux municipales n'est pas qu'un coup de semonce ou qu'un retour de balancier : il correspond à un rejet profond, que les appels pathétiques à l'union ou au front républicain ne tempéreront qu'à la marge.
Trente millions de Français ont voté contre la gauche, ou ont fait la grève des urnes ! La « majorité » est minoritaire [...] ».
[...]
« Reconstruire la maison »

« La colère s'explique enfin par les désordres programmatiques.
Les Français aimeraient savoir où l'on va et comment l'on y va.
Ils sont atterés par le manque de professionnalisme. La priorité du
sociétal sur le social n'a pas été comprise. La relance par la compé-
titivité et non plus par la demande, rupture historque dans le socia-
lisme français, déroute à gauche sans convaincre à droite.
Au risque de rabâcher, ajoutons qu'il ne suffit pas de mettre Notre-
Dame-des-Landes, le nucléaire ou la fiscalité verte entre parenthèses
pour que tout aille bien entre socialistes et écologistes ! Les Verts
réalisent de meilleurs scores, supérieurs à ceux du Front national,
quand ils ne sont pas noyés dans une alliance avec le PS. De quoi
nourrir la tentation de sortir du gouvernement. » [...]

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