lundi 18 mars 2013

Ce que j'ai retenu et entendu au C.M.d' Angers, Salaires libérés, Politiciens épargnants, etc

 Commençons la semaine par une boutade : la TV du maire "Angers Télé" serait en service depuis trois semaines sans pouvoir émettre en direct ?. Le téléphone est inaccessible et l'absence d'émetteur de la rue de la rame oblige un "journaliste sportif" à escalader les 150 marches de l'église Saint-Joseph pour enregistrer une heure d'émission journalière !. Sacré santé, un futur gagnant de la prochaine course de la "montée saint-Maurice !"


Sainte Anne d'Auray Morbihan

Au Conseil Municipal du lundi 11 mars 2013, a eu lieu le débat d'orientation Budgétaire (DOB) 2013. Les angevins, pour une fois assez nombreux, ont entendu des discours et des commentaires du genre, "Budget plus proche du citoyen ", "tout dire et son contraire" M. Bachelot. J'ai appris ce lundi que la dette du Conseil général s'élevait à 440 000 millions d'euros, celle de l'Agglo (33 communes)  encore plus élevée : 450 000 millions d'euros et le montant de la dette de la ville d'Angers serait de 257 000 millions d'euros. Les frais de fonctionnement sont  de 212 millions. Les frais de personnel ont progressé de 3,1% passant de 99 à 103 millions. Arrêtons là les chiffres pour ne citer que quelques petites phrases : " Fier et un plaisir d'Aquaviva qui ouvrira en novembre prochain " M.Houdebine. Un centre des congrès en couveuse pour un certain temps. " Ne pas monter les angevins les uns contre les autres". J'ai entendu aussi que la crise budgétaire, une aubaine pour le grand argentier. Le financement des emplois d'avenir n'est pas assuré (coût 8 000 €uro par emploi créé). La réforme des Rythmes scolaires sera appliquée en septembre, bien qu'elle ne soit pas financée !. M.Dimicoli, opposition "vante la qualité des documents fournis pour ce budget 2013". Nous contribuables et spectateurs des débats, nous sommes condamnés à le croire. Laurent Gérault "radicalement centriste", il a peur des extrêmes et d'après lui : "la fin ne justifie pas les moyens". Sa surprise devrait être de taille en 2014


[ J'allais oublier les chaussées des rues d'Angers qui sont d'une qualité plus que médiocre ]. Nous sommes sauvés, angevines angevins, Vincent Dulong adjoint à la voirie a précisé qu'il avait un budget de ? pour rénover 60 kms de rues !. Il n'y a pas si longtemps, j'avais entendu Jacques Landreau, monsieur voirie de l'époque, dire qu'il disposait d'un budget annuel de quoi refaire quelques centaines de mètres de voirie par an ?. Peut-être a-t-il voulu dire que c'était pour une distribution parcimonieuse de galettes de bitume gravillonnées qui ne dureront l'espace de quelques jours. Et le devenir des panneaux 30, ce sera un pschitt provoqué par les racommodages ?

ANGERS, Photo Conseil municipal novembre 2011

Pendant que le chômage flambe à Angers, à Angers Loire Métropole, on élargit le cercle de l'effectif de la représentation qui passe  de 91 à 93 [ +1 pour Angers et +1 pour Trélazé ] !

 Une commémoration dans le droit-fil de la reconnaissance du "colonialisme", cher au Président François Hollande.

Ce mardi 19 mars 2013, à 11h, le maire d'Angers va couper le ruban de l'ouverture de la rue du 19 mars 1962, en souvenir des guerres d'Algérie, du Maroc et de Tunisie


LES POLITICIENS ÉPARGNES 

Le fait majeur mais qui n'étonne guère est que les camarades politiciens prennent grand soin d'échapper aux punitions qu'ils infligent aux autres. La presse, pourtant à leur service, lève souvent le voile sur leurs immenses gains. Des systèmes de retraites spéciaux leur sont réservés. Il existe un droit absolu au reclassement en cas de panne dans la carrière.  

Au moment où ces lignes sont écrites, plusieurs, dans la majorité, s'inquiètent de voir que le Président ne s’occupe pas assez activement de trouver un poste à sa mesure pour son « ex » qui s'ennuierait en Poitou-Charentes. La sacralisation officielle de l'ex est en soi un des signes de la décadence française.
Michel de Poncins


Tocqueville Magazine
LE FLASH


LIBÉRER  LES SALAIRES

       Cette libération est urgente et nécessaire et, comme nous le verrons, le pouvoir prend le chemin contraire en voulant abusivement s'occuper des salaires, notamment ceux des patrons ; pour les dénigrer il parle de la planète financière. Le salaire est une forme de rémunération très généralement pratiquée depuis la nuit des temps. La Bible dit que le travailleur mérite son salaire.  Le salariat  a pris la place de l'esclavage ou de la corvée, résidu de cet esclavage. L'on conçoit que le limiter, le brimer ou le réglementer revient à fausser son prix et à porter atteinte à la richesse de la nation comme toute autre manipulation de prix. 

En chassant, ainsi, en meute contre des très riches, on flatte les populations. Cela masque les bienfaits que les très riches apportent à l'économie : dépenses multiples, épargne créatrice, entretien d'associations caritatives.

LE TRAVAIL A UN PRIX 

Cette évocation des prix qui assimile le travail à une autre marchandise choquera des âmes plus ignorantes que sensibles. La prépondérance, parmi  d'autres, de ce mode de paiement justifie l'assimilation. C'est évident pour les plus modestes. Leur force de travail en quantité et en qualité est leur seul moyen de se procurer les biens nécessaires. Quand l'on s'élève dans la hiérarchie des salaires, les  intéressés offrent sur le marché mondial du travail une contribution d'une grande rareté.  

Nous voici de plein pied dans la lutte officielle contre les salaires des grands dirigeants qui se réveille brusquement comme un incendie mal éteint. Le référendum suisse a offert  un marchepied inattendu aux assauts des politiciens : la sagesse des  votations suisses protégeait jusqu'ici la liberté des citoyens et la richesse de la nation ;  il y a eu une malencontreuse exception !  

Certes les très hauts dirigeants ont, parfois, des avantages considérables mais le marché est étroit. Tout un chacun n'est pas capable d'animer des centaines de milliers de personnes dans tel métier déterminé. S'il  y a des abus c'est aux actionnaires de faire le ménage. L'opprobre dont ces patrons sont l'objet rejaillit fâcheusement sur les innombrables moyens et petits patrons qui sont loin d'eux dans l'échelle. Si le pouvoir les déteste, pourquoi n'attaque-t-il pas les joueurs de football ? 

Il est à noter que l'offensive, si elle s'accélère, est générale et que les partis supposés de  droite sont  aussi dans le coup. Le flou est complet. Il est question à la fois des rémunérations, des retraites chapeaux, des bonus, des primes de départ, des stock-options, sans que personne ne sache vraiment ce que la future loi va définir. Comme dans toute offensive d'inspiration socialiste la seule agitation de la menace mène un travail destructeur contre l'économie.

L'EUROPE AUSSI

            Il est remarquable que la CEE s'en mêle et veut généraliser les limitations par des directives contraignantes. L'un des prétextes avancés est, comme en France,  le manque de transparence et la réduction des inégalités. Il est question, aussi, de moraliser le capitalisme, ce qui est surprenant pour des personnes que la morale n'embarrasse pas beaucoup. L'on fait croire que l'argent enlevé aux uns ira aux pauvres ; pour les économistes, c'est une plaisanterie. Faut-il rire ou pleurer ? L'Europe est célèbre pour la richesse insolente de ses dirigeants, la perpétuation de cette richesse étant un objectif inavoué mais permanent de la caste des Eurocrates. Quant à la transparence des comptes, ils sont tellement obscurs que personne n'y  voit goutte. Depuis plusieurs années, la Cour des Comptes européenne  refuse son aval et, donc, la CEE  navigue sur des comptes pourris.

LES POLITICIENS ÉPARGNES 

       Le fait majeur mais qui n'étonne guère est que les camarades politiciens prennent grand soin d'échapper aux punitions qu'ils infligent aux autres. La presse, pourtant à leur service, lève souvent le voile sur leurs immenses gains. Des systèmes de retraites spéciaux leur sont réservés. Il existe un droit absolu au reclassement en cas de panne dans la carrière.  
       Au moment où ces lignes sont écrites, plusieurs, dans la majorité, s'inquiètent de voir que le Président ne s’occupe pas assez activement de trouver un poste à sa mesure pour son « ex » qui s'ennuierait en Poitou-Charentes. La sacralisation officielle de l'ex est en soi un des signes de la décadence française.

Michel de Poncins


Consternation des chypriotes !

[...] " Pour réduire leur participation à ce prêt, pour lequel Nicosie demandait 17 milliards, les bailleurs de fonds lui ont demandé d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur tous les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil.
http://zen-fiatlux.blogspot.fr/2013/03/la-priere-de-l-angelus-cest-la-priere.html

Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

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