vendredi 2 avril 2010

Fournir un casse- croûte à un " séjour irrégulier " est un délit ?

Faut-il demander les papiers d'identité à quelqu'un qui a faim avant de lui offrir du pain ?. Comment les distingués d'un bon pauvre citoyen qui fait la manche ?. Faut-il leur accrocher un signe distinctif sur leur revers du vêtement ?.
En Sarkozie, aider son prochain peut devenir un délit ?.



Adresse du document : http://www.senat.fr/questions/base/2009/qSEQ090609140.html
Délit de solidarité
13 ème législature


Question écrite n° 09140 de Mme Michèle André (Puy-de-Dôme - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 18/06/2009 - page 1488
Mme Michèle André attire l'attention de M. le Premier ministre sur l'interprétation à faire du délit de solidarité entre la communication du ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire et la réponse à la question écrite numéro n° 05106 du ministre de la justice. Alors que le ministre de l'immigration tend à faire croire que le délit de solidarité ne pourra s'appliquer que pour les « filières de passeurs », elle note dans la réponse de Madame la garde des sceaux que «…en fonction de l'appréciation concrète des actes de parrainages, l'hypothèse de poursuites pénales sur le fondement de l'aide aux séjours irréguliers ne peut être totalement écartée ». Si le parrainage républicain qui n'entraîne pas nécessairement d'aide matérielle peut être poursuivi pénalement, elle se demande ce qu'est réellement le délit de solidarité, ce qu'est réellement une filière de passeurs, ce que l'État se refusera ou pas à faire qualifier de répréhensible entre l'obligation de porter assistance et l'aide aux séjours irréguliers. Elle estime pour sa part qu'un parrainage républicain ne peut en aucun cas être assimilé aux actes d'une filière, organisée ou non, de passeurs.

Transmise au Ministère de la justice

Réponse du Ministère de la justice
publiée dans le JO Sénat du 01/04/2010 - page 830

Comme indiqué dans la réponse à la question n° 5106, à la lumière des décisions des juridictions pénales et de la jurisprudence de la Cour de cassation, sont le plus souvent retenus pour caractériser l'infraction d'aide au séjour irrégulier, des agissements consistant en une aide active qui peuvent notamment prendre la forme de fourniture de moyens, d'hébergement, de subsistance, de documents ou encore de transport. Pour autant, compte tenu du caractère assez général de l'incrimination, on ne saurait exclure que puisse être retenue comme aide au séjour une abstention délibérée de la part d'un agent public ou d'une personne dépositaire de l'autorité publique qui a le devoir ou le pouvoir de faire cesser une infraction et qui volontairement s'abstient. Dans ces conditions, si la responsabilité pénale des particuliers participant à des « parrainages républicains », au regard notamment du principe de la liberté d'expression, ne paraît pas susceptible d'être engagée, il pourrait en être différemment à l'égard de personnes dépositaires de l'autorité publique, comme les maires, qui organisent ces cérémonies publiques dites de « parrainage républicain ».

http://zen-fiatlux.blogspot.com
Courriel : fevrieralain@hotmail.fr

4 commentaires:

Anonyme a dit…

" En rupture éducative ! a dit..."

" Un tour de passe-passe de Xavier Darcos pour supprimer 16 000 postes d'enseignants ?

La clarté de cet article " La palme de la réforme abracadabrantesque à ..." publié le 4 avril 2010 dans Libération contraste avec l'opacité de « la masterisation », la réforme de la formation des enseignants décidée pour la rentré 2010 !.

" La palme de la réforme abracadabrantesque à ..."

« De toutes les réformes menées à hue et à dia ces derniers temps dans l'Education, l'une bat tous les records d'abracadabrance: la masterisation, autrement dit la réforme de la formation des enseignants. Mal conçue au départ, extrêmement confuse, difficilement applicable, destabilisante pour les étudiants, inquiétante pour les élèves qui vont avoir ces jeunes profs, elle entre malgré tout en application à la rentrée 2010.

Difficile de résumer en quelques lignes une réforme que même ses concepteurs ne maîtrisent pas totalement. Le ministère de l'Education a en effet confié aux Recteurs le soin de régler les ultimes "détails" comme ils le peuvent, notamment la délicate question de l'affectation du nouveau prof sa première année d'exercice. ...» lire la suite dans libération "

En rupture éducative

5 avril 2010 10:09

Anonyme a dit…

" (AOF) - Plusieurs banques parmi les plus grandes des Etats-Unis auraient masqué leur niveau d'endettement réel sur les cinq derniers trimestres, en abaissant leur niveau de dette juste avant la publication des comptes, selon les informations du Wall Street Journal. 18 banques au total se seraient livrées à ces pratiques, parmi lesquelles Goldman Sachs, Morgan Stanley, JPMorgan Chase, Bank of America, ou encore Citigroup. En moyenne, ces établissements auraient abaissé artificiellement le niveau de leurs dettes de 42% à la fin de chaque trimestre.

Cette pratique, qui n'est pas illégale, peut donner aux investisseurs une impression fausse quant aux risques pris par ces banques. Ce, alors que la crise financière de 2008 a été causée en grande partie par des emprunts excessifs des établissements financiers."
sources boursorama

Anonyme a dit…

SLOVAR les Nouvelles - Expressions Libres

Ô PAC a dit…

Manif à Paris mardi

La PAC a toujours été très favorables aux céréaliers d'l'Ile-de-France, de la Haute et Basse Normandie, de Champagne-Ardenne, de Poitou-Charentes, etc...

Que les producteurs de lait manifestent et dénoncent la baisse importante de leur prix de vente aux distributeurs ou au transformateurs, c'est une situation acceptable. Par contre, ce qu'il l'est moins, ce sont les céréaliers qui viennent à Paris, mardi prochain, pour dénoncer la baisse de leurs revenus et réclamer des aides immédiates de l'Etat, recueillant même les soutiens des syndicats d'exploitants agricoles (FRSEA) et FNSEA !. C'est faire fi de toutes les aides européennes perçues et d'importants profits dégagés par les spéculations céréalières qui leurs ont permis, par exemple, à bon nombre de céréaliers, l'achat d'immobilier locatif à Paris et en région parisienne...

Donc rien à voir avec la situation des producteurs laitiers, quand bien même, le deuxième semestre de l'année 2009 et le début de l'année 2010 ont été une période de "vaches maigres" pour ces grosses exploitations céréalières. Pourquoi cette catégorie "privilégiée" ne subirait-elle pas, elle aussi, les effets de la crise ?