La majorité de nos parlementaires se sont assis sur Notre Souveraineté Nationale, le mardi 21 février 2012 !. La descente aux enfers a été validée par vos députés de la majorité. C'est le plus grand scandale de la Vème République !
M.E.S ou Mécanisme Européen de Stabilité
Un nouveau traité européen qui ne concerne que les pays de la zone euro. Seize vassaux à la botte du suzerain d'une «grande Allemagne, peut-être un IVème Reich ? », qui seraient soumis à la féodalité financière du M.E.S. [ une fusion des fonds de secours européens MESF et FSFE qui comptabilise déjà un déficit de 450 milliars d'euros !].
Cette nouvelle usine à gaz internationale MES [sorte de FMI européen], elle s'installera dans un petit paradis de Bruxelles. Outre une nouvelle administration coûteuse, cette organisation financière internationale, le M.E.S.comptera 17 gouverneurs, [nouvelle appellation « non contrôlée » pour les 17 ministres de finances des 17 Etats de la zone euro].
L’Assemblée nationale a ratifié mardi l’accord créant un pare-feu de la zone euro contre les crises.
Mardi 21 février 2012, les députés ont approuvé l'accord européen autorisant la création du M.E.S.[Pour : 256, contre : 44, abstentions : 131]. Puis, ils ont ratifié le traité fixant les modalités de fonctionnement [Pour : 261, contre : 44, abstentions : 133]
Traité établissant le mécanisme européen de stabilité, art. 9.3
« Les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressé à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. »
La France sera le deuxième contributeur derrière l’Allemagne :
République fédérale d'Allemagne : 190 024 800 000 €
République Française : 142 701 300 000 €
Capital du M.S.E. 700 milliards d'euros dont 142,7 milliards de participation de la France.
[Le capital de chaque pays doit être mis à disposition dans les cinq ans, par tranche de 20% par an, soit 28,5 milliards par an dans le cas français et 38 milliards dans le cas allemand. Cependant, en cas de difficultés, les dirigeants du MES peuvent accélérer le versement de ce capital (les fonds directement à disposition ne doivent jamais passer sous la barre des 80 milliards d’euros, selon son article 8.2). Dans ce cas, les pays membres devront s’acquitter de la somme demandée dans les sept jours].
Electrices et électeurs français, au sujet de l'écrasement du peuple grec, ouvrez grand vos yeux : « il ne peut y avoir d’amendement au programme et il n’y en aura pas », a déclaré Angela Merckel le 13 février 2012 !.
Que dit-elle la nouvelle Constitution française de 2008 sur le référendum ?
La loi constitutionnelle no 2008-724 du 23 juillet 2008 de modernisation des institutions de la Ve République est une révision constitutionnelle qui a modifié de nombreux articles de notre Constitution Française
Article 3 de notre Constitution Française : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice ».
Article 4 remplacement du second alinéa par : « Ils [les partis et groupements politiques] contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi »
ajout de l'alinéa suivant : « La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation ».
Article 11 modifié sur le Référendum par une «Proposition de loi » [et non un Projet de loi], qui dit que le Parlement pourrait s'opposer à la tenue du référendum, en procédant à une lecture du texte.
Madame la chancellière allemande, Angela Merkel, vous devriez alimenter votre réflexion en lisant la philosophie politique de l'angevin Jean Bodin. Il avait « une vision humaniste de la politique et de l’économie en affirmant que la vraie richesse n’est pas seulement matérielle, que la force d’un pays réside dans sa population »
Jean Bodin est né à ANGERS, en 1529. Ce philosophe juriconsulte est considéré comme le Père fondateur de la théorie de la souveraineté moderne
« Puissance de commandement, puissance absolue, puissance indivisible, puissance perpétuelle ».
Tout comme Martin d'Azpilcueta et Nicolas Copernic, Jean Bodin est, lui aussi, considéré comme un précurseur de la théorique quantitative de la monnaie. Ses controverse avec Monsieur de Malestroit sont relatées d'un livre intitulé : «Response aux paradoxes de Monsieur de Malestroit», Paris 1568
Dans « les Six Livres de la République » paru en 1576, chez Jacques du Puys, au chapitre II du livre V, Jean Bodin aurait toute sa place, aujourd'hui, dans les débats sur la perte de souveraineté nationale.
Il y a 436 ans, il écrivait [textes retranscrits en français moderne] : « Les moyens de remédier aux changements des Républiques, qui adviennent pour les richesses excessives des uns, et pauvreté extrême des autres....[...]. « Or il ne faut jamais craindre qu’il y ait trop de sujets, trop de citoyens : vu qu’il n’y a richesse, ni force que d’hommes : et qui plus est la multitude des citoyens (plus ils sont) empêche toujours les séditions et factions: d’autant qu’il y en a plusieurs qui sont moyens entre les pauvres et les riches, les bons et les méchants, les sages et les fous : et il n’y a rien de plus dangereux que les sujets soient divisés en deux parties sans moyens : ce qui advient ès Républiques ordinairement où il y a peu de citoyens. » Sources Wikipédia et divers documents