VERS LA RENAISSANCE D'UNE NATION
Par Jacques CLOSTERMANN - St Victoret - Février 2015
Président de Mon Pays la France
Administrateur du RBM, Délégué National auprès du Secrétaire Général.
" Bienvenu
dans « Mon Pays La France », et merci de nous rejoindre
aujourd'hui."
" Comme
nous, certainement, vous aimez notre pays la France. Comme nous, vous
êtes sensibles à tout ce qui est contenu dans ce nom, la
France.
Tout
simplement parce que c'est notre pays, le lieu où notre
famille, nos parents, nos ancêtres possèdent une
histoire commune.
Une
histoire, cela suppose que le temps a passé et que bien des
choses accumulées aient produite ce que nous sommes devenus
aujourd'hui. Cela s'appelle avoir un " chez nous " Un «
chez nous » ni fermé aux autres, ni au monde. Ouvert,
mais à l'unique condition que ceux qui veulent le rejoindre
respectent ce que nous sommes, et surtout, ce que nous avons été.
En quelque sorte, un club dont il faut respecter les règles si
on souhaite y adhérer.
Car
ce que nous aimons, ce qui nous fait vibrer, ce qui fait que nous ne
vivons pas « hors sol », mais les pieds solidement ancrés
dans la terre de nos ancêtres, ce sont deux mille ans
d'histoire vécus sur une terre exceptionnelle.
Et
nous avons le droit d'y être sensibles.
Nous
avons le droit de vibrer aux lumières de la Provence qui
inspiraient tant nos peintres,
nous
avons le droit de vibrer devant les côtes découpées
de Bretagne et la beauté de l'Ile de Bréhat,
nous
avons le droit d'être émus par le magnificence de nos
chaînes montagneuses, ou encore par la rude austérité
des toits en lauzes du Massif Central.
Bref,
nous avons le droit d'être admiratifs devant tant de beautés.
Nous
avons le droit de reconnaître comme magnifique ce formidable
patrimoine que sont nos abbayes, ou encore les châteaux de nos
anciens rois.
Nous
avons le droit d'admirer nos fabuleuses cathédrales et de
reconnaître qu'elles sont nées d'une grande idée,
qui a permis de faire vivre ensemble les hommes pendant deux mille
ans.
Nous
avons le droit d'assumer le fait que nous provenons de la Chrétienté,
et de reconnaître, sans bigoterie aucune, ce que nous devons à
l'Eglise Romaine : notre première constitution civile, qui
organisa l'assistance aux pauvres, les soins aux malades, l'éducation
aux enfants, la compassion aux souffrants, la répression des
fauteurs de guerre par « la trêve de Dieu , et la
première justice moderne, celle que les étudiants de la
Sorbonne réclamèrent à Philippe Auguste au XIII
siècle ». Et tant de choses encore...
Sans
oublier nos racines judéo-chrétiennes, et nous savons
bien que les juifs ont toute leur place dans une Histoire partagée
avec eux.
Bref,
nous avons le droit d'être émus devant tant de grandeur.
«
Mon Pays La France » chérit tous les éléments
qui se sont agrégés au fil du temps, pour constituer
aujourd'hui une nation, et nous sommes fiers de cet héritage.
Nous
comprenons aussi qu'étant mal informés, et
incomplètement instruits des leçons de notre histoire,
certains puissent ne pas être sensibles à l'émotion
qui nous transporte.
Ancien
de vieille souche ou nouveau venu des terres de l'immigration, pour
que chacun adhère à la communauté de la nation
française, il aurait fallu que le message soit retransmis par
ceux qui ont revendiqué la charge de conduire le pays : les
hommes et les femmes, comme on dit aujourd'hui, « entrés
en politique ».
Or
ceux-ci ont trahi le peuple français et, confisquant l'idée
de nation au profit d'improbable et plutôt ridicule «
vivre-ensemble », par leurs mensonges répétés,
ont dispersé au vent des éléments de cohésion
qui transformaient cet ensemble en une véritable «
communauté de destin »
«
Nos ancêtres les gaulois », appris et récité
par cœur dans nos écoles primaires, était la première
pierre angulaire à la construction mentale de cet édifice
formidable qu’est la nation française, où l’homme,
sujet du roi, puis citoyen après la révolution, se
sentait chez lui parce qu’il savait ce qu’il devait au passé.
Et même si ses ancêtres n’étaient pas tout à
fait gaulois… il était prêt à partager quelque
chose au sein d’une grande communauté. Ceci indépendamment
de la couleur de peau ou de l’origine, mais avec la même base
culturelle et en acceptant l’héritage. La France est une
communauté multiethnique et multiraciale, en aucun cas
multiculturelle, qui serait alors source de communautarisme et de
ghettoïsation, nous le savons bien .
Ceux
qui exhortent aujourd’hui bien imprudemment les minorités à
faire valoir leurs particularismes et transformer ceux-ci en droits,
ou encore appelant sans cesse à une impudente repentance, se
doivent de relire Renan : la première condition posée à
l’édification de cet édifice est de savoir tourner la
page, acceptant ainsi l’héritage dans ce qu’il recueille
de pire et de meilleur. « Good or Bad but my country ».
Aujourd’hui,
si vous adhérez à cette idée pourtant bien
raisonnable, d’arrogants censeurs feront de vous des passéistes,
des racistes, des rétrogrades, des réactionnaires,
voire des « sous-citoyens »… Vous serez accusés,
stigmatisés, marginalisés, à défaut
d’être pendus dans l’heure.
Nos
responsables politiques, hélas
bien mauvais et malhonnêtes bergers, ont préféré
orienter les français, désormais animaux de
laboratoire, vers des expériences sociétales où
le citoyen-cobaye est prié de faire table rase de son
héritage, et l’inciter à se diriger vers d’autres
rivages qui sont autant de foires aux illusions…"
Ainsi,
avec l'Europe, nous devrions parvenir au plein emploi, élever
notre niveau de vie, construire une véritable citoyenneté
européenne et, sans doute... guérir les écrouelles.
Sans parler de l'Europe sociale, de la Défense ou de la
Diplomatie, totalement absentes.
A
la sortie de l'éprouvette nous avons chômage de masse,
paupérisation d'un peuple, recul des prestations sociales,
immigration incontrôlée, insécurité
partout et, peut-être, demain la guerre. Mais dans ce jeu de
dupe, chacun pourra épouser qui il voudra, et les filles
seront invitées à se sentir un peu moins filles, et les
garçons un peu moins garçons. Bref, nous en sortirons
libre de penser à l'envers, mais pauvres... Etait-ce bien le
mandat que nous avions confié à nos « politiques
» ?." La suite ici :
Et la France dans tout cela ?
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: Alain Février
Twitter
: alain Février @fiatlux
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