Monsieur
le Président, ministres, députés
Arrêtez
le massacre de la pensée unique,
Le
peuple désemparé, vous l'avez oublié.
Vos
tergiversations aliment les critiques.
Un
imam de Bordeaux parle d'islam rentable,
C'est
une provocation dans un état d'urgence.
Ce
propos lamentable devient insupportable,
Colère,
indignation contre cette impudence !.
Tous
ces énergumènes et leur prêchi-prêcha,
Méritent une sanction et les mettre hors de nuire.
Stop
à l'incompétence, à d'autres attentats,
La
fermeté s'impose, plus de brosse à reluire.
«
Déchéance et retrait » la dernière démission
D'un
Président absent qui n'a plus de pouvoir.
Les
partis installés n'ont aucune solution,
En
dehors d'aboyer, d'appeler au grand soir !.
Le
Front Républicain, PS, UMP, Centre
Ils
sont les responsables de ces aberrations.
Humiliés
par Juncker, ils n'ont rien dans le ventre.
Le
Vote, référendum ne sont plus qu'une option !.
Alain Février, jeudi
31 mars 2016
Déchéance et retrait
«
François Hollande, ci-devant président des français, vient de
déclarer ce mercredi 30 mars, qu’il abandonne son projet de faire
entrer dans la Constitution la « déchéance de nationalité » et
l’état d’urgence. Par cette déclaration il révèle son
incapacité à gérer la situation issue des attentats du 13 novembre
2015. Par cette déclaration il reconnaît ce que nous savions déjà
depuis plusieurs mois : il n’est plus qu’un cadavre politique.
La
déchéance de nationalité, faut-il encore le répéter, existe dans
le droit français. Il n’y avait nul besoin de «
constitutionnaliser » cette mesure, comme il fut écrit en ce
blog[1]
mais il était tout aussi stupide de pousser à son égard de grands
cris d’orfraie. Mais, le projet de texte du gouvernement était
liberticide, non en raison d’atteintes aux « grands principes »
mais parce qu’il constituait avant tout un texte de circonstances,
n’ajoutant rien au droit français. De même, la «
constitutionnalisation » de l’état d’urgence ne s’imposait ni
ne se justifiait d’aucunes manières. Un état d’urgence est
conçu par le législateur pour faire face à une situation
exceptionnelle
qui
empêche les institutions de fonctionner ou qui à tout le moins rend
leur fonctionnement problématique. Il se justifiait dans la nuit
tragique du 13 au 14 novembre, mais il devait alors s’accompagner
de mesures rapides et exceptionnelles, visant à ramener la France
dans une situation normale. Or, ce à quoi on assiste aujourd’hui
c’est une éternalisation de cet état d’urgence, qui se confond
alors avec un « état de guerre ». Mais, si nous sommes en guerre,
alors souvenons-nous de ces mots que Georges Clémenceau prononça à
la Chambre des Députés le 8 mars 1918 et qui sont restés dans les
annales :
«… Je
dis que les républicains ne doivent pas avoir peur de la liberté de
la presse. N’avoir pas peur de la liberté de la presse, c’est
savoir qu’elle comporte des excès. C’est pour cela qu’il y a
des lois contre la diffamation dans tous les pays de liberté, des
lois qui protègent les citoyens contre les excès de cette liberté.
Je
ne vous empêche pas d’en user. Il y a mieux : il y a des lois de
liberté dont vous pouvez user comme vos adversaires ; rien ne s’y
oppose ; les voies de la liberté vous sont ouvertes ; vous pouvez
écrire, d’autres ont la liberté de cette tribune ;(…). De quoi
vous plaignez-vous ? Il faut savoir supporter les campagnes ; il faut
savoir défendre la République autrement que par des gesticulations,
par des vociférations et par des cris inarticulés. Parlez,
discutez, prouvez aux adversaires qu’ils ont tort et ainsi
maintenez et gardez avec vous la majorité du pays qui vous est
acquise depuis le 4 septembre. Voilà la première doctrine que j’ai
à établir.[2]
» L’état
de guerre n’implique pas de céder sur le principe de la
Démocratie. Bien au contraire, l’union nationale exige que soit
maintenue la liberté des débats et des controverses. Or, nous avons
un Premier-ministre qui conçoit en réalité l’état d’urgence
comme une situation permanente, et qui, de ce fait, nous entraîne
tous les jours un peu plus sur les voies de la Tyrannie, ou plus
précisément de ce que j’ai appelé la Démocrannie.
Cet
échec du Président, car c’en est un, et il n’en faut pas douter
même si certains vont chercher à le déguiser en habileté, ne fait
que révéler
l’amateurisme complet mais satisfait de lui, qui caractérise son
action, et cela depuis de nombreux mois. Après les attentats de
janvier 2015, le gouvernement et le Président ont été incapables
de prendre les mesures qui s’imposaient. Aujourd’hui, ils parlent
forts mais agissent bien peu. Il est ainsi dérisoire et scandaleux
qu’ils cherchent à tirer à eux la couverture des échecs actuels
rencontrés par l’organisation qui se fait appeler « Etat
Islamique », quand on sait le nombre de missions effectuées par
notre aviation et qu’on compare ce nombre aux sorties de l’aviation
russe ou américaine. Cet échec, donc, révèle à la face du monde
l’incapacité pathologique du Président à se hisser à la hauteur
de sa fonction. Il traduit l’incompréhension profonde de la
fonction et de ce qu’elle exige. Si jamais François Hollande avait
la velléité de se prendre pour Clémenceau, rassurons-le
immédiatement ; tel n’est pas son modèle. Non, son modèle est
bien plutôt Viviani, Président du Conseil de juillet 1914 à
octobre 1915 et socialiste modéré comme lui, et dont les
contemporains purent dire, à juste raison, qu’il parlait comme un
homme et agissait tout différemment. »
[1]
Voire
la note sur RussEurope,
« Déchéance et déchéances
»,https://russeurope.hypotheses.org/4582
[2]
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/grands-moments-d-eloquence/georges-clemenceau-je-fais-la-guerre-8-mars-1918
«
Art. 6. - La liberté du salarié de manifester ses convictions, y
compris religieuses, ne peut connaître de restrictions que si elles
sont justifiées par l’exercice d’autres libertés et droits
fondamentaux ou par les nécessités du bon fonctionnement de
l’entreprise et si elles sont proportionnées au but recherché.