Musée de Sarran, Jacques Chirac en Corrèze
Ce temps exécrable aurait-il des effets sur la mauvaise humeur du moment des politiques et des citoyens. Esprit divin de pentecôte éclaire de ta lumière nos hommes politiques qui sont totalement dépassés par le présent et l'avenir de notre beau pays, la FRANCE.
Musée Jacques Chirac en Corrèze
[ Quand on a perdu la foi dans les traités européens, plus rien ne va !.]
Pour parodier les paroles du député Martin Naud prononcées à la tribune de l'Assemblée, le 7 mai 1850 : " Quand le bâtiment va, tout va ".
Pour implorer une rédemption du président et des membres de son gouvernement : " sans la grâce, cette terre est comme le désert du Sinaï. Dieu nous accorde aujourd'hui sa vie, le seul bienfait qui puisse nous rassasier ". La banalisation de la naissance et la marchandisation des enfants sont le signe du déclin d'une société, d'un pays.
Cathédrale Sainte-Cécile ALBI
[...]
" Clarté de paradis,
Pénètre les replis
De nos coeurs de croyants.
Sans toi, Esprit divin,
Dans l'homme il n'y a rien,
Rien qui soit innocent.
Lave son coeur sordide,
Baigne son coeur aride,
Panse son coeur blessé."
[...]
Musée de Sarran 17
Tocqueville Magazine
LE FLASH
LES BIJOUX DE LA COURONNE
Le Président de la République, très provisoirement en place, tente désespérément de reprendre en mains les rênes d'un pouvoir qui lui échappe à cause de calamités dont il est largement l'auteur. Il en résulte une cascade d'annonces diverses, chacune d'entre elles étant saluée comme il se doit par les camarades en perdition.
A présent c'est la vente des bijoux de la couronne.
Nos lecteurs habituels savent que nous sommes favorables à la vente d'une immense quantité de biens étatiques dont des participations. Nous applaudissons donc mais à certaines conditions.
LES CONDITIONS
La première est que les oligarques de l'UMP, du PS et d'autres grands partis ne captent pas à leur profit tout ou partie du fruit de la vente. Le déroulement réel, depuis des années, de la vente de participations d'Etat n'est guère encourageant à cet égard. Les compagnons de route et les amis des gens au pouvoir objecteront que tout est bien balisé avec des expertises et des procédures précises, et sous l'œil des tribunaux. Nous savons bien pour notre part qu'il s'agit de barrières de papier qu'une bande bien organisée de politiques avides bouscule sans problème en toute légalité. Que vaut une expertise pour une entreprise mondiale accompagnée souvent d’une pyramide de filiales ? Elle vaut ce qui fait plaisir au commanditaire de l'expertise.
La deuxième condition est que, si le bel argent des bijoux de la couronne arrive sur la table, il soit utilisé exclusivement pour rembourser des dettes publiques ; Ajouté à bien d'autres propriétés publiques, il sera nécessaire pour libérer la France du poids insupportable de ces dettes engendrées par des décennies de gaspillages gouvernementaux.
La dernière est que le pouvoir en place arrête de creuser les déficits en jetant l'argent par la fenêtre comme cela se passe depuis si longtemps. Il n'est pas besoin de citer des exemples tant ils sont nombreux.
UN PROGRAMME POUR DIX ANS
Le moins qu'on puisse dire est que le pouvoir en place ne remplit aucune des conditions énoncées ci-dessus. La ruine est alors garantie. Bien mieux il projette d'utiliser les sommes dégagées pour réaliser un programme d'investissements sur dix ans. Il se fait fort de sélectionner des types d'investissement générant de la croissance. Ce type de démarche fut utilisé maintes fois dans le passé avec en conséquence des foyers de pertes. Sarkozy en 2010 avait utilisé le grand emprunt pour des investissements baptisés d'avenir !
Les objectifs officiels sont imprécis et fumeux à souhait : l'emploi, la jeunesse, la préparation de l'avenir, le numérique, la transition énergétique, la santé, les grandes infrastructures, les nouvelles technologies. Le président s'est souvenu pour une fois qu'il avait un premier ministre, Jean-Marc Ayrault est donc prié de mettre rapidos en musique cette utopie.
De belles bagarres sont à prévoir.
Elles se déclencheront d’abord entre les ministres, leur cour et leurs fonctionnaires avec les élus locaux en embuscade. Le président veut des résultats et chacun tentera de se signaler. Il s'ajoutera les batailles pour le butin étatique entre les firmes espérant bénéficier de la manne. Une opération aussi vaste ne peut pas s'imaginer sans faveurs publiques diverses. Le gaspillage du temps va être colossal avec des délais insupportables.
On hésite à citer les chiffres dont les médias sont friands ; la vente des participations peut varier du simple au double selon les aléas ; quels que soient les chiffres il y aura assèchement du financement pour de vrais investissements demandés par le marché. Notons aussi l'énorme machinerie étatique attelée aux investissements publics : Banque Publique d'Investissement ou BPI, Fonds Stratégique d'Investissement ou FSI, CDC, OSEO. Tout ce beau monde parlotte entre soi, chaque structure choyant dans les sommets des camarades bien au chaud. Le marché libre est le grand absent et fait place aux lendemains qui chantent les choix étant du plus total arbitraire.
NE PAS BOUGER
Tout le monde presse la France de se réformer. Bien qu'ayant toute capacité de le faire, le pouvoir en place ne veut pas le faire. Il est prisonnier de la bulle idéologique où il s'enferme volontairement. La seule façon d'en sortir à ses yeux est de se lancer dans de la communication. Il en résulte cette opération douteuse de la vente des bijoux de la couronne qui, dans la mesure où elle se réaliserait, handicaperait l'avenir.
La seule solution serait de ne pas bouger. Espérons que comme lors des expériences précédentes, l'agitation retombera, les idéologues galopant ailleurs !
Michel de Poncins
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