vendredi 12 avril 2013

Zemmour et sa chronique sur RTL, Primaire PS angevin, c'est niet, "HOLLANDE : LA LIBERTE ASSASSINEE"



La nébuleuse du mille-feuille administratif français sera-t-elle éclaircie un jour ?
sur RTL

"La Chronique d'Eric Zemmour" : Impossible en France de réformer par référendum



Photo du 1er Conseil municipal du 30 janvier 2012 présidé par le  nouveau maire, Frédéric BEATSE  en remplacement de Jean-Claude ANTONINI qui a conservé sa place de Président d'Angers-Loire-Métropole. [Anecdote : avant de lâcher la mairie à son poulain, le favori de Jacques AUXIETTE, président de Région des Pays de Loire, J.C. ANTONINI avait fait voter une augmentation de son indemnité de Président d'ALM !.] Il n'y a pas de petites économies

Municipales 2014 à ANGERS, moins de la moitié des militants socialistes se sont déplacés !

"Pas de primaire socialiste à ANGERS"

Sur les 350 adhérents, 159 ont participé au vote. 42 socialistes ont voté pour une primaire citoyenne ouverte !

114 irréductibles socialistes ont choisi une désignation interne

Le prochain candidat PS, en 2014, sera donc le maire actuel, Frédéric Béatse

Tocqueville Magazine
LE FLASH

              HOLLANDE : LA LIBERTE ASSASSINEE


Le Jeudi 28 mars 2013 François Hollande, Président très provisoire de la République Française, s'est exprimé sur France 2 sous la critique émoussée de David Pujadas que l'on a connu plus acerbe. Il s'est présenté comme le deus ex machina tirant toutes les ficelles de la politique nationale. Il s'agit bien de « ficelles » au sens propre comme au sens figuré. Le nom du premier Ministre n'a pas été entendu. Avertissement ou sanction ? Mais surtout le seul mot intéressant sur le plan économique et social celui de « liberté » fut totalement absent. Des journalistes ont calculé le nombre ahurissant de « je » et de « faire » et autres termes voisins. Tout cela reflète la pratique totalitaire du  volontarisme étatique qui est le marqueur du socialisme ; ce socialisme n'est pas le monopole du parti du même nom. Celui de Sarkozy ou de Chirac ne valait guère mieux sauf par des précautions langagières.  Dans la même veine, François Hollande a multiplié des termes très négatifs : boite à outils, dispositifs, décret-loi, ordonnances, etc.
 
Tout ce qu'il annonçait se résumait à du copier-coller. Il y avait une seule idée nouvelle : le choc de simplification. Un calcul récent établi pour les collectivités territoriales a repéré 600 000 normes ! L'idée de simplifier n'est pas mauvaise et nous en reparlerons. Le malheur est que dans tous les domaines cités ce fut la promesse d'usines à gaz multiples et variées avec contentieux, déclarations, menaces diverses... . Il n'y a ni choc, ni simplification.

DES PROMESSES MENSONGERES

Promettre d'inverser la courbe du  chômage d'ici la fin de l'année relève de l'inconscience dès lors que le matraquage fiscal et social continue. Tout le monde sait que le double boulet des impôts et des charges sociales tue l'emploi. Il a promis de s'attaquer aux retraites dont les nouvelles sont inquiétantes ; une parlotte nationale est prévue pour bientôt. Parmi les idées avancées se trouve le rafistolage habituel pour sauver la répartition, la hausse prochaine des cotisations est une agression de plus  contre l'emploi. La seule hypothèse exclue est le passage rapide et progressif à la capitalisation;  ce serait le seul moyen de résoudre le problème à l'instar d'autres pays. La philosophie socialiste ne la supporte pas à cause du parfum de liberté qu'elle dégage.
La haine des riches est étrange pour quelqu'un de si fortuné, elle reflète une sorte de cacophonie intérieure ! La taxe de 75% pour les salaires d'un million ou plus étant retoquée, la voici reconvertie en une taxe sur les entreprises. A l'évidence la chasse aux entrepreneurs est calamiteuse pour l'emploi. Quant aux impôts, des promesses sont faites pour plus tard alors que la situation immédiate est tragique. Qui peut croire au demeurant à de telles promesses quand on connaît la folie taxatoire des personnes au pouvoir ? 
Un autre souci du gouvernement est le recul du pouvoir d'achat ; un outil compliqué et inefficace est annoncé. Le Président s'est gardé d'avouer sa  propre responsabilité dans la paupérisation de la France dont le pouvoir d'achat est un indicateur.

LES PRETEXTES INVOQUES 

Ces prétextes sont nombreux. 
Il y a la crise et il faudrait répartir les sacrifices. Pas un geste marquant n'est demandé aux super privilégiés que sont les politiques du sommet. La crise, d'ailleurs comme nous l'avons montré, est due précisément à l'interventionnisme échevelé et mouvant de l’État. Elle conduit aux sacrifices, à savoir l'austérité qui appelle d'autres sacrifices. Le pouvoir d'achat se recroqueville forcément.  
Quels que soient les calculs, la croissance est plate ce qui est un autre prétexte. Là encore nous avons montré que les coupables sont justement les responsables politiques. A ce sujet, la CEE à laquelle par plusieurs coups de force nos élites frelatées ont donné des clés, est un exutoire commode. Par plusieurs mécanismes les Eurocrates sont à l'origine des calamités dont souffrent tant d'Européens. 
Le souci affirmé de diminuer l'endettement public alarmant de la France a une bonne apparence de vertu. Mais la surcharge fiscale envisagée détruit cette apparence. Les économies nécessaires ont été saluées du chapeau. Merci. Pour échapper à la tornade fiscale et atteindre au plus vite à l'équilibre des comptes, il faut des économies immédiates, certaines et liquides. C'est possible juridiquement et pratiquement.

 

LE CASSE-TETE

Il est à la fois drôle et tragique que pour chaque problème les médias parlent de  casse-tête. Tournant dans ses contradictions, il est inévitable que le Président ait bobo la tête.
La solution serait d'annoncer un moratoire fiscal pour au moins deux ans. Pour être crédible vis-à-vis des marchés, ce serait épaulé par des économies répondant aux critères énoncées ci-dessus ! La richesse pour tous se répandrait alors à grande vitesse dans le corps social.
A cette fin, Hollande devrait renoncer au socialisme qui le nourrit intellectuellement et financièrement depuis si longtemps et sacrifier les intérêts financiers de ses amis. Il a les clés de la liberté mais il faut vouloir et savoir les faire jouer.
           
Michel de Poncins

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