lundi 27 avril 2009

Demandeurs d'asile, réfugiés politiques, peuvent-ils être traités avec humanité ?


Dans Ouest-France du lundi 27 avril :
" Ce lundi matin, à 6 h, les dix-neuf demandeurs d'asile et une vingtaine de militants associatifs qui occupaient, depuis samedi midi, les locaux de l'ancienne gendarmerie des Ponts-de-Cé, aux portes d'Angers, ont été expulsés.Lire : les demandeurs d'asile occupent la gendarmerie Lire : la préfecture d'Angers s'explique
Les policiers angevins accompagnés par une compagnie de CRS ont vite délogés les occupants. "L'intervention s'est faite sans sommation, raconte Paola, une militante angevine de 22 ans. Les policiers ont défoncé toutes les portes et ont menotté les Soudanais et les Erythréens qui dormaient sur place." Deux d'entre-eux ont été conduits au commissariat d'Angers pour des vérifications d'idendité. ....
Archives Ouest-France :
11:04 - lundi 10 novembre 2008

" Après l'expulsion des demandeurs d'asile aux Ponts-de-Cé, la préfecture d'Angers s'explique..."
"... La préfecture indique et dénonce aussi: "Le Maine-et-Loire enregiste le tiers des demandeurs d'asile d'origine soudanaise au niveau national. Une situation qui est le fait de filières organisées."
Le Traité de Maastricht a été une étape importante de l'européanisation de la politique d'asile. Le 7 février 1992, on parle pour la première fois de "politique d'asile" et d'harmonisation des politiques d'asile et d'émigration. Les 30/11 et 01/12/1992, les résolutions de Londres définissent les demandes d'asile manifestement infondées, ; ces cas doivent être clos en 30 jours maximum, les recours seront restreints et ces demandes n'ouvriront pas nécessairement à un droit de séjour pour le demandeur...
17 ans après, on constate que le statut de réfugié de la Convention de Genève fait l'objet d'une interprétation restrictive dans la plupart des états européens.
Le HCR dénonce régulièrement cette "précarité organisée".
courriel privé : fevrieralain@hotmail.fr

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce que vous oubliez de dire, c'est que le Maire d'Angers a une responsabilité évidente dans le pourrissement de la situation.
Peu avant l'expulsion, il manque d'en venir aux mains comme l'a rapporté le Courrier de l'Ouest avec une meneuse du squat...
Il a bien fallu qu'il requière l'expulsion, ce n'est pas le préfet qui la lui a imposée...
Certes, ce squat était plus qu'un taudis, à la sécurité non assurée... Mais n'aurait-on pas pu procéder autrement?
Il est triste de constater que la Mairie d'Angers a fait le choix du pourrissement de la situation.

zen49 a dit…

" Évacuation du squat : le maire s'explique

Au conseil, Jean-Claude Antonini a estimé que cette décision était à la fois une exigence « morale et sanitaire ».

« Monsieur le maire, est-ce vous qui avez donné l'ordre d'évacuer le squat ? Et votre majorité était-elle d'accord ? » a interrogé, lundi soir, Françoise Le Goff, élue de la minorité.

Jean-Claude Antonini s'attendait à cette question et avait préparé une intervention, photos du squat jonché d'ordures à l'appui.
Il rappelle avoir signalé au préfet, « dès le mois de février », que le squat de la rue Lionnaise n'était « pas tolérable dans une ville comme Angers ».

Pour quelles raisons fallait-il évacuer, selon le maire ? Parce qu'il existait un « risque d'incendie réel » dans des bâtiments qui, « pour un groupuscule, est l'alpha et l'oméga du logement alternatif ». Mais aussi parce que « les conditions de vie y étaient indignes d'un pays comme la France ». Évacuer les lieux, ajoute-t-il, était devenu « une exigence morale et sanitaire ».

Jean-Claude Antonini condamne avec fermeté « les mauvais conseils donnés aux demandeurs d'asile de refuser les solutions débloquées pour eux. Il est criminel de les manipuler de la sorte ».

Il souhaite enfin que l'État débloque davantage de moyens pour l'accueil des SDF. « La Ville d'Angers est prête à contribuer à un dispositif renforcé, s'il est équitablement réparti » entre les collectivités, dont le conseil général.

Ouest-France mercredi 29 avril

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" Et votre majorité était-elle d'accord ? » a interrogé, lundi soir, Françoise Le Goff, élue de la minorité." ouest-France

Un bon point doit être attribué à cette élue de l'opposition municipale angevine UMP-Modem... pour l' intérêt qu'elle porte aux SDF et aux sans papiers et un second bon point pour son souci de la cohésion entre les élus de la majorité municipale.

Son interrogation serait-elle révélatrice de dissensions entre les deux groupes de l'opposition municipale (UMP-Modem)depuis que leur chef, l'UMP Christophe Béchu ait donné une volée de bois vert à François Bayrou et au PS ?.

Cette élue "Modem" de la minorité municipale, Françoise Le Goff ou son groupe d'opposition, est-il en mesure de répondre à ces interrogations ? :

Connaissez-vous le nombre de demandeurs d'asile séjournant dans les hôtels angevins ?.
Combien ça coûte à la collectivité?.
Existe-t-il d'autres possibilités d'hébergement ?.
Pourquoi ces gens supportent-ils aussi longtemps l'indécision de l'Etat et de nos collectivités locales ?

" L'enfer est pavé de bonnes intentions "

Zen49 en réponse à l'Anonyme du 28

ado peer a dit…

" les résolutions de Londres définissent les demandes d'asile manifestement infondées, ; ces cas doivent être clos en 30 jours maximum, les recours seront restreints et ces demandes n'ouvriront pas nécessairement à un droit de séjour pour le demandeur...17 ans après,... " commentaire du blog zen

Que fait Sarko et Besson ?

Ils sont trop occupé avec Hadopi tout comme les députés UMP qui resserrent les rangs autour de Copé, leur chef qui dit amen aux exigences du monarque

" Le projet de loi Création et Internet, ou Hadopi, revient à l'Assemblée nationale mercredi 29 avril, après avoir été rejeté par les députés le 9 avril. Alain Suguenot, député UMP de la Côte-d’Or, est opposé à cette loi censée lutter contre le téléchargement illégal."


" Qu'elle est la stratégie actuelle de l'UMP pour que le texte soit adopté ?

L'UMP cherche à mettre la pression afin que tous les députés soient présents pour voter pour le texte, même ceux qui n'ont pas forcément envie de le faire.
On nous demande une discipline de groupe. Sur un texte comme celui-ci, qui est un texte de conscience, on peut s'interroger sur la pertinence de cette démarche. Correspond-elle à l'intérêt de la création ?

Il aurait mieux valu que les 70 millions d'euros que devront débourser les fournisseurs d'accès pour mettre en place la riposte graduée soient, par exemple, attribués à un fonds pour aider le cinéma et la musique."
(Alain Suguenot, député UMP de la Côte-d’Or)

Cette loi qui a été voulue par l'Elysée pour satisfaire Carla et les artistes peoples, elle va sanctionner les pirates identiés, c'est à dire les moins futés. Les identifiés probables seront punis par la justice arbitrale tant aimé de l'Elysée ?. Pourquoi s'embarasserait-on d'un juge à l'UMP ?.

ado peer

Triste quota a dit…

Mort d'un motard à cause d'une poursuite par la Bac ?. Il aurait commis une infraction à la circulation routière ?.

Selon Lepost.fr :
Ce jeudi matin, à Pierrefitte-sur-Seine, en Seine-saint-Denis, un homme s’est tué à moto alors qu’il était poursuivi par des policiers depuis Paris, selon LCI.

Le motard a été pris en chasse par la BAC, la brigade anticriminalité, à Paris, alors qu'il venait, semble-t-il, de commettre une infraction au code de la route.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait «refusé d'obtempérer» aux injonctions des policiers, selon Le Parisien.

Des documents retrouvés sur lui attestent du fait que la victime est un policier qui n'était pas en service, selon Le Parisien.

Les circonstances de la chute du motard ne sont pas claires.

Il aurait fait une chute accidentelle mortelle, selon LCI.

Selon une source policière, rien ne laissait imaginer que le motard était un policier.

L'IGS (Inspection générale des services) a été saisie, selon la préfecture de police de Paris, et Le Parisien."

Triste quota

Anonyme a dit…

Silence dans les rangs, je veux des têtes nues sinon je ...

Figaro.fr : " À Nice, le président a fait applaudir le nom de Jack Lang par la salle en rappelant les commentaires ironiques de l'élu sur les «excuses» de Ségolène Royal.

Nicolas Sarkozy l'a promis : il entend passer «la vitesse supé­rieure » contre l'insécurité. Mardi à Nice, le président de la République a retrouvé l'un des thèmes qui ont fait le succès de sa campagne présidentielle, en détaillant son nouvel arsenal contre les bandes,..."

L'insécurité a changé de camp, elle est dans la finance, chez les banquiers et les patrons voyous, voyez le boulot ne manque pas ?. Mais,il y a erreur, les mesures envisagées ne concerneraient que les petits voyous des banlieues ?.